Optimisation énergétique de la salle cryogénique.

Après plusieurs essais infructueux, Stark hella le "chef" de l'opération.

- Hé ! on y arrivera jamais si on n'a pas d'outils. Il faudrait déboulonner ce putain de pied, dit-il en montrant un pied métallique qui soutenait le caisson sur lequel ils étaient penchés avec McNamara.
- Il nous faudrait, je sais pas, une scie ou un truc dans le genre... On y arrivera jamais, sinon.

Quelqu'un sait où est la salle des machines ?
Ils ont surement quelque chose là-bas...

bip bip bip
J'en suis à ma vingtième déconnexion !

Stark se passa l'avant-bras sur le front.
- Bon, j'vais voir si je trouve un technico, parceque là, on n'est pas au point. Et j'commence à avoir la dalle...
Tu parle d'une bande de branque, ils n'ont rien prévu. Juste foncé tête baissée...
Stark jetant un regard noir au type qui venait de lui répondre...

EDIT : A chaque fois, j'oublie le ... Désolé

Qu'est-ce qu'il a à me fixer le body-builder ? Je suis pas un brise-fer moi, je suis un artiste... J'arrache pas les boulons à mains nues.


Bon, je continue à débrancher.

Slobodan avait fini de faire le tour des passagers classés rouges et mis à part deux ou trois cas, la majorité avait put être sauvée. C'était rassurant mais pas le but premier de la mission...
La deconnexion des caissons inutiles avancait bien, l'autre groupe semblait tout aussi préoccupé que lui par leur sort. Un prôblème de taille venait quand même noircir le tableau car les caissons ne pouvaient être transportés, solidement fixés au sol et personne ne possédait de quoi les libérer.

Il voyait Dylan et Mathias lutter pour tenter de dériveter un caisson à mains nues, sans résultat...

"En fait..." commençà slobodan...Il avait pensé à quelque-chose..."Pourquoi est-on obligé d'éjecter les caissons ? Parce-que même débranchés, le mode veille consomme de l'énergie....On est d'accord sur ce point...demanda-t-il à ses compagnons. Pourquoi dans ce cas, ne pas donner à la salle des machines une liste précise des caissons H.S et leur demander de dériver l'énergie qui leur est fournit, sur la méta-batterie ?
Cà nous ferait économiser du temps et des efforts vous croyez pas ?

Il se demandait pourquoi personne n'y avait pensé plus tôt...n'étant pas électricien ni mécano, il lui fallait le conseil d'une personne plus apte dans ce domaine...

Ben c'est un peu ce qu'ils nous conseillaient de faire...

(HRP : marre de répéter... https://shuttlev5.1fr1.net/viewtopic.forum?t=63)

Décidément le Patterson n'était vraiment pas un bavard, et elle aimait quand il y avait un peu de répondant... juste de quoi se dérouiller un peu, pensait-elle en se recoiffant délicatement alors qu'elle faisait son entrée dans la salle des caissons, légèrement embuée et assez dépeuplée elle aussi.

Elle n'y connaissait pas grand monde mais n'avait pas oublié qu'elle s'était portée volontaire pour inspecter les cabines cryogéniques. Devant elle Anaïs caressait pensive un des sarcophages modernes, cherchant visiblement quelque chose... et ayant peur de le trouver...

Tu es toujours si pensive Anaïs... s'acroupissant à côté d'elle

Je te sens préoccupée par quelque chose qui se trouverait peut-être à bord de ce vaisseau... Tu es si jeune. Comment as-tu échoué dans ce groupe de gens prêts à tout? On n'a jamais vraiment pu parler, si je t'ai fait peur la première fois ce n'était pas voulu...

Dixième caisson débranché… Un sourire en coin, un peu déçu, quand il se rend compte que c’est le sien.
Du bout des doigts, il saisit le fil d’or qui y trône encore, vestige d’une nuit câline interrompu trop vite et trop brusquement. Est-ce que la cellule porte encore son parfum capiteux ? Il l’imagine a nouveau alanguie, lui jetant une œillade espiègle. Décidément, ce voyage réserve bien des surprises…
Mathias bouge un peu le caisson, pour passer plus aisément au suivant marqué, un peu plus loin. Un bruit mat se fait doucement entendre, intriguant. Accroupi, l’homme découvre, amusé, une paire de chaussure cachée la, clandestine. Ca n’est pas la sienne, mais la pointure correspond. Quelque chose lui dit, qu’il va passer son temps à chercher des pompes. Il lève les yeux au ciel, fataliste. Des baskets noires. Passe partout, parfait.

Ravi, il poursuit sa besogne, tranquille et indépendant dans son coin.
L’un des caissons lui donne du fil à retordre. Le câble ne se débranche pas, et sa malheureuse pince ne vient pas à bout de son épaisseur. Qu’a cela ne tienne ! Petit détour vers sa valise qui ne le quitte quasiment jamais. Et de retour avec un tournevis.
En démontant la plaque il devrait pouvoir faire céder le câble qui semble fondu dans la prise.

Contre tout attente, c’est lui qui cède, projeté en arrière par une explosion d’étincelles et de petits morceaux de fer. Sous ses doigts, le tableau de commande a prit feu, le laissant un peu sonné sur le sol de la pièce.
Se ressaisir… au bout de quelques minutes. Le bruit aura peut être attiré l’attention. La fumée s’élève un peu. Mais ça n’est pas un incendie. Ca se consume tout seul pour s’éteindre.
Péniblement, il se relève dans un léger râle de douleur. Un bout du tableau de commande, coupable, dépasse de son abdomen. Inventaire mental et rapide de tous ses organes. Dans un bruit glauque la pointe se retire du corps, tirée par une poigne décidée. Petit écoulement de sang, la plaie n’est pas trop profonde.
Un peu blanc, il esquisse un nouveau sourire, ne sentant pas la coulée bordeaux sur sa tempe.

Traverser la salle, en faisant un signe de main rassurant vers les autres. Nannan, c’est rien, il a juste besoin de prendre l’air une minute.
S’appuyer sur le mur, une fois sorti, toujours un peu dans le coltard. Le longer jusqu'à la vitre, sur l’espace infini où ils se perdent. Et sourire aux étoiles le temps de retrouver ses esprits.

Le papillon virevoltait à nouveau près d'elle. Amusant, se dit elle, en général les papillons préfèrent voler près des lumières... Toujours si impressionante, sans qu'on puisse dire pourquoi. C'était sans doutes ça qu'on appelait le charme. Anaïs fit un effort pour répondre sans trop d'hésitations.

Heu... Ben en fait... Je sais pas vraiment, j'ai jamais voulu partir. D'après Dylan, mes parents m'auraient mis la pour me protéger. Alors j'ai pensé qu'ils étaient surement à bord, eux aussi, et c'est pour ça que je lis les plaques des caissons.

Et vou... Et toi, tu es la pourquoi ?

La jeune femme se relaxait un peu visiblement, pensait Altaïr... Malgré les apparences elle ne semblait pas beaucoup plus jeune qu'elle, mais la trajectoire semblait radicalement différente, elle...

C'est donc pour cela que tu sembles avoir peur de ce que tu pourrais trouver... ou plutôt ne pas trouver. Je ne connais pas tes parents, mais je connais ce sentiment qui vous fait vouloir proteger à tout prix ceux que l'on aime...

Se tourne doucement vers le hublot de la salle

J'ai senti avant de partir quelque chose d'indicible sur terre... comme si l'homme avait été trop loin dans l'exploitation de la vie. Je pressentais un drame prochain, c'est une des raisons pour lesquelles je me suis embarquée...

L'amour filial est quelque chose de merveilleux... Si tes parents ont voulu te proteger je ne pense malheureusement pas que tu les trouveras à bord. Se séparer de ceux que l'on aime pour les sauver, quoi de plus beau...

Songeuse

Ne te morfonds pas dans le passé, c'est une voie sans retour Anaïs, crois-moi... Si je me suis embarquée c'est aussi parce que je voulais couper les ponts avec une vie qui mérite d'être oubliée...

Le maquillage vira doucement du motif de papillon à une étrange fleur...
Altaïr devient soudain plus enjouée...


Parle-moi plus de toi! que faisais-tu sur terre, quelle était ta vie?

Ces conseils... Elle se les était bien sur déja faits à elle même. Mais si... Si ils étaient la ? Elle ne pouvait pas laisser cette chance passer.

Tu as sans doutes raison... Mais si ils sont la ? Je dois au moins chercher...

Sur Terre... J'étais lycéenne. J'avais pas tellement d'amis, et j'ai jamais rien fait de ma vie je crois. Je déprimais souvent.

C'était étrange de se confier comme ça à une quasi inconnue. Surtout aussi impressionante. Pendant qu'elle parlait, Altaïr s'était encore rapprochée d'elle. A quelques centimètres, les teintes de son maquillage paraissaient légèrement irisées, encore plus fascinantes. Anaïs décida de poser la question qui lui brulait les lèvres.

Et sur ton visage... C'est un maquillage ? C'est... super beau !

Cling!!

Le bruit n'éveilla pas immédiatement la curiosité d'Altaïr, mais la légère odeur ferreuse qui diffusait lentement à travers la pièce enclencha bientôt ses sens. Très douce mais elle ne pouvait se dissimuler à son odorat... le sang...
Rapide coup d'oeil aux présents, personne ne semblait être blessé... Mais son instinct l'avertissait que quelque chose n'était pas ce qu'il semblait.
Les hommes et femmes dans la pièce furent bientôt scrutés par des yeux d'éméraude. Ils ignoraient ce qui se passait, ou tut du moins sa gravité, dévoilée à la jeune femme à mesure que le parfum de vie devenait plus âcre...
Lui!! Elle avait déjà croisé l'homme à côté de Goldie dans une autre partie du vaisseau... Matthieu non? Mais la haute silhouette brune tremblait à présent, imperceptiblement alors qu'il tentait de sourire en traversant maladroitement la pièce... Les autres ne voyaient rien...

Les cons!!! marmonna t-elle en se levant et se dirigeant vers le caisson qu'il était en train d'examiner

Ses pieds nus notèrent bientôt la sensation tiède et poisseuse, si charnelle, du sang qui se colle à la peau... Les débris de l'explosion parsemaient les alentours, allant jusqu'à entailler son talon. Un regard vers la porte s'ensuivit...

Idiot!

Sans un bruit elle se déplaça jusqu'à la porte en question et l'entrebailla... Il était là, regardant les froides immensités,apparemment sans aucun désagrément... s'était-elle trompée? Peut-être juste une egratignure... Elle revint s'asseoir à côté d'Anais, reprenant le cours de la conversation...

La question ne prit pas de court la ravissante brunette, car Anaïs l'avait dévisagée à chaque fois qu'elles s'étaient croisées... Intimidée sans doute, mais également fascinée, c'était évident pour qui savait regarder...
Elle s'approcha encore un peu plus du visage délicat de la jeune fille, de facon à pouvoir parler en doux murmure...


Oui, c'est un maquillage... et en même temps tellement plus... Il fait partie de moi au même titre que ma peau. Il est aussi une réminiscence du mode de vie qui fut le mien... Le premier et dernier prototype de peinture corporelle bio-luminescente, dernier car il a le défaut d'être indélébile...

Mais il a de bons côtés...

Sourit en effleurant son visage, les formes disparaissent rapidement, dévoilant la finesse de l'architecture faciale de la jeune femme.
La peau immaculée apparait alors, en même temps que quelques tâches de rousseur mettant en valeur ses contours. Oui... au naturel elle est déjà superbe...

voilà Altaïr au naturel... et voici Altaïr dans toute sa splendeur...

Une nouvelle caresse et les motifs réapparurent, mais cette fois couleur de jade et dessinant une panthère assoupie... puis un océan vermeil apparut... ensuite une colombe anthracite... La jeune femme débordait de vie, ravie de dévoiler quelques uns de ses secrets...

qu'en penses-tu alors de mon maquillage?

Compris... se dit Altaïr à la vue de la réaction d'Anaïs... elle aurait du le deviner plus tôt... s'approchant d'avantage de la jeune fille elle l'attrapa prestement par les poignets et la releva rapidement afin de ne pas lui laisser le temps de réagir. La vitre du caisson était un parfait miroir, baignant dans la clarté diffuse de la pièce... Elle amena le visage d'Anaïs devant son reflet sans la brusquer, mais sans non plus tergiverser... Elle effleura délicatement le visage fin pour l'amèner à se contempler, accompagnant le geste d'une voix merveilleusement tendre...

Regarde-toi Anaïs... comtemple ta beauté et assume la. Lorsque je t'ai dit que tu étais belle la première fois, je le pensais de tout mon coeur... Tu es en train de devenir femme, une femme qui sera resplendissante, je peux le lire dans tes yeux...

Elle caresse ses cheveux pour la rassurer

Cette laideur que tu imagines est liée aux fantômes du passé, à ta vie sur terre, à ton histoire... Elle n'a de réalité que pour toi... Lorsque je te vois je ressens cette beauté qui sommeille en toi, ne démandant qu'a éclore.
Laisse la beauté de ton âme s'eveiller, c'est la seule qui compte car toutes les autres en découlent...

Doux sourire...

Allez... laissons cette pièce de glace... je t'invite à un chocolat chaud, ca te tente?

(salle commune)

* Instant de silence dans le caisson de Seth. Ce dernier se redressait de sa position horizontale. Plus loin, une lueur provenant d'une porte ouverte, deux silhouettes y passaient sans le remarquer.

Il marqua une pause, observa ses bras noircis. Avec précaution il étira les épaules jusqu'à sentir la tension de son derme douloureux. Il sortit de son cercueil technologique.

A sa droite, ses affaires, en vrac, et les fioles du précieux médicament au-dessus à côté d'un jeu de seringue.

Méticuleusement, il reconstitua la trouse de secours, s'habilla d'un uniforme miltaire bleu-gris. Ajusta les manches avant de relever celle de son bras gauche.
Deux coups sec, un jet pour chasser l'air, le contact précis du métal sur sa chair ... le réchauffement apaisant du liquide qui court dans ses veines.
Une multitude de picotements, Seth se sent mieux, plus fort et lucide.

Il parcours rapidement une note inconnue jusqu'à présent, la froisse avec force et colère puis éxamine son environnement.

Suivant des bruits de coup métalliques entre-mêlés de voix, il s'approche d'un groupe d'homme occupé à démonter des caissons.
Sans se cacher il approche d'un pas décidé. *

"Bon, dans ce cas, çà sert à rien de continuer à brasser de l'air...Franchement pourquoi personne l'a fait remarquer plus tôt si c'est si logique que çà"... La réponse de Gambit avait terrassé Slobodan... certains d'entre eux s'étaient pris la tête pendant de longues heures... pour rien !!

"Commencent à me faire souler tous ces inconscients... Bon bin puisque la solution saute aux yeux, faudrait aller la dire à l'équipage, qui visiblement, malgré leurs années de services ont délégué aux passagers cette brillantissime idée"... Le flegme de certains lui courait sur les nerfs, il en fallait vraiment pour qu'il craque.

"Tant qu'à faire, je vais même aller me reposer un peu vût que je ne suis plus d'aucune utilité ici..."

Il allait tourner les talons quand il vit un homme se diriger vers eux d'un pas lent mais assuré...Quelle ne fut la surprise de Slobodan quand il découvrit que cet homme était Seth, le grand brulé qui lui avait valut quelques relants...

"Non mais je débloque moi", pensa-t-il..."Seth est brulé à 90% et vu l'état dans lequel je l'ai laissé, çà m'étonnerait qui se soit relevé en si peu de temps..."

Et sans attendre de confirmation ni de remarques de la part des autres personnes présentes, il se détourna et partit en direction de la salle commune.

salle commune

* Seth avançait, ses pensées se précisaient à chaque pas.
Le caisson, mais avant la salle d'intervention chirurgicale où il reposait entre les mains de docteurs trop rapides pour que Seth comprenne ce qu'ils faisaient.
Seulement la douleur était un souvenir clair et précis, la gaz qui emplissait sa gorge, la chaleur qui atteignait un niveau infernal.
Les cris des hommes autour de lui, les râles plaintifs de ceux qui expiaient à quelques métres devant. Un lumière qui n'éclairait rien, si ce n'est les silouhettes carbonnisées qui tombaient au ralenti au premier plan de ce cliché apocalyptique.

S'il avait pu, il aurait fermé les yeux et rassemblés ses esprits un instant perturbés par cette masse d'information douloureuse au point de lui comprimer la boite crânienne.
Des coups sourds depuis l'arrière de sa tête, dans une posture de douleur, il vascille de côté ... quelques pas désordonnés et rapides ... il reprend appuis sur un caisson encore actif.

Un peu plus loin, dans une partie non-éclairée de la salle cryogénique, il aperçoit un caisson orné d'un symbole militaire.
Une trace rouge parcours la vitre, l'occupant est mort.
Seth déverrouille la porte du casier personnel manuellement, et fouille avec empressement les effets du défunt.

Il marque un arrêt sur un document en particulier. Le repose. *

... A la poubelle ... ils m'ont jeté aux ordures ... salopards ...

* Quelques secondes plus tard, il disparait dans les couloirs du shuttle. *