Conseil Administratif

Vic fini son thé et se lève

*se tournant vers l’homme de la compagnie*

- Ecoute bob, boit une tisane et travail ta contrebasse, si je trouve un banjo on pourra se faire un bœuf. En attendant, oublie tes idées de révolutions ou tu vas t’attirer des ennuis si tu voit ce que je veut dire.

* Claque sa langue en désignant Thorn et Achille d’un mouvement de tête*

Vic se dirige vers Thorn

- Ok je te suis, tigrou. J’ai besoin d’un peut d’exercices

Achille continuait d'afficher le même sourire

Mais nous sommes tous des monstres, camarade, certains ont conscience de leur part démonique et l'assume, tandis que d'autres font tout leur possible pour la rejeter au fin fond de leur inconscient. Ensuite il la regarde comme un monstre tentateur qui vient perturber leurs nuits.
Mais je ne m'inquiète pas pour vous, votre intellectualisme bourgeois ne survivra pas à une semaine de chaos sur notre nouvelle planète.

A nouveau tourné vers Achille.
- J'ai croisé un chien dans les coursives qui me parait doué de plus d'humanité que vous, dit-il les yeux brillants.
Il le regarde un instant.
- Venez me voir quand vous voudrez, que j'examine votre visage. Il semble que la sortie de l'état cryogénique ait laissé quelques séquelles, il vaudrait mieux que ça ne s'infecte pas, énonce-t-il d'un air morne.
Il attend alors que tous les volontaires se présentent pour aller examiner les caissons, d'un air décidé.

Aux dernières paroles de Thomas, Achille eu un rictus mauvais et tourna la tête

Quel hypocrisie de parler d'humanité alors que rien n'est plus méprisable qu'un être humain.
Tenez et, tout en gardant la tête tourné, il tendit un livre à cet homme

Par dela le bien et le mal de Nietzsche, ça vous apprendra peut être quelque chose sur les hommes, personnellment j'en sais déja assez.

"Appelle moi Thorn ! Personne ne m'appelle comme ça."

Il fait le tour de la salle de son regard froid.

"Si vous avez besoin de moi vous savez ou me trouver."

Ouli entendit Achille parler de Friedrich et haussa un sourcil. Et bien ! pensa-t-il, il ne faut en-effet jamais se fier aux apparence, sincèrement impressionné qu'un militaire du 21ème siècle cite un livre de son philosophe préféré, mort 2 siècles auparavant. Ce voyage nous réserve bien des surprises...

Suceptible le gorille

Vic craque une allumette et rallume son cigarillo.

Anais était restée sans réagir, heureuse de voir que certains partageaient son point de vue sur les caissons, mais inquiète de la tournure des évennements. Il était sans doutes préférable de laisser l'équipage faire son travail... Pourtant il était indéniable que certains voyaient plus loin qu'elle. Elle vit Thorn Tiger sortir, et s'approcha de Thomas David.

Heu... Pour les caisson... Je suis pas très forte et je sais pas faire grand chose mais si je peux vous aider, j'aimerais le faire. Je m'appelle Anaïs, et vous ?

Slobodan était rentré au moment ou la conversation était la plus houleuse...Ils parlaient de débrancher les caissons cryogéniques ou de les jeter hors du vaisseau, il ne saisissait pas bien.
Puis un homme avec plus d'assurance prit la parole...

Citation :

"Des volontaires ? Un pas en avant ! Hum ! vous pouvez lever le bras aussi."

Il parlait de manipuler les cuves, optimiser le rendement énergétique

Hep, s'il vous plait...si vous souhaitez je peux vous être utile pour cela...J'ai passé quelques temps sur l'étude de certain modèles de caissons, mes recherches en découlent presque et donc je m'y connais plus ou moins.

Il se dirigea vers le vieil homme, celui qui semblait gérer la situation.

Je me porte donc volontaire si toutefois vous m'acceptez parmis vous. Je me prénomme Slobodan, Slobodan Kobb...

hrp/
Vu que tu arrives quand je suis encore là je dis ok bien sur et après je m'en vais. Vois le reste avec Thomas.

Il dut avouer être étonné en voyant le militaire cynique lui tendre le livre. Il le prit. C'était l'un des trop nombreux ouvrages qu'il n'avait pu emporter en raison de son départ précipité. Il regrettait pourtant que l'homme qui le lui remettait n'ait visiblement pas compris le message de l'ouvrage. Il en caressa distraitement la reliure du bout du doigt.
Il fut tiré de ses pensées par une petite voix lui demandant son nom.
Thomas, répondit-il, son coeur ayant manqué un battement alors qu'il avait hésité sur la première syllabe. Je serais ravi de pouvoir compter sur toute l'aide disponible, même si j'ai bien peur que le spectacle de certains de ces caissons ne convienne pas à une fille de ton âge.
Un autre homme se présenta, semblant mieux connaître les caissons que lui et demandant à se joindre au groupe. Il opina de la tête.
- Bien entendu, vous nous serez certainement très utile.

[HRP] si c'est à moi que tu parles je m'adressais effectivement déjà à tomas j'ai dit vieil homme et ton perso à 30 ans il est pas vieux nan mais oh !! [HRP]

Slobodan se tourna vers le le vieil homme trapu et prit les devants

Tomas, c'est bien çà ? J'ai l'impression qu'on a du pain sur la planche.

Il acquiesça, un air sérieux sur le visage.
- C'est bien possible. Notre efficacité sera certainement limité, plusieurs milliers de personnes étant encore sans doute dans ces cuves. Il nous faudra des semaines pour en faire le tour, annonça-t-il gravement.
Il se retourna vers le "génie" qui était malgré tout et contre toute attente parvenu à trouver un semblant de solution.
- Rendez-vous utile, puisqu'il semble qu'il soit dans votre idée de faire avancer les choses : procurez-vous la liste des personnes et des caissons dans lesquels ils sont entreposés afin que l'on puisse s'organiser quant à leur vérification. Si vous pouviez trouver du matériel médical aussi, je crois que nous en aurons grand besoin... En patientant pour votre retour, nous attendrons que d'autres personnes se portent volontaires.

Slobodan se retourna en direction du petit bout de femme qu'il avait déjà croisé plus tôt

"Bonjour anais. Comment avez-vous trouvé le canapé ? Confortable j'espère"...Un sourir affectueux aux lèvres

Devant le regard supris de la jeune fille, Slobodan tenta de s'expliquer

"C'est moi qui vous ai cédé le divan pour faire votre somme, j'ai entendu votre prénom quand vous vous êtes portée volontaire, et je me suis dit qu'il valait mieux que l'on fasse les présentations."

Ah oui ! Elle se mélangeait un peu entre les personnes. Difficile de se souvenir de tous les visages, et elle n'avait jamais été douée pour ça. Il avait l'air sympa, et elle se sentit proche de lui au premier regard. Ne sachant trop que répondre, elle tendit la main à l'homme, tout sourire.

Enchantée ! Merci pour hier soir... Heu... Je crois que je ne connais pas votre nom...

Slobodan s'attarda dans les yeux de la jeune fille, serrant sa main. Elle avait quelque chose qui l'attirait...Rien de charnel, juste une sentiment de bien-être...C'est vrai qu'elle ressemblait bigrement à Lise...
Slobodan refoula ses pensées, il fallait se concentrer sur l'instant présent...

"Pardon je manque à tous mes devoirs, je m'appelle Slobodan..."

Il voulait qu'elle se sente en sureté à ses côté, il lui fallait se savoir utile...

"Peut-être pourrions-nous aller nous assoir au salon pour discuter de nos projets plutôt que de rester debout ici, se sera plus confortable vous ne croyez pas ?"

[HRP]
Je propose çà de façon à désengorger le conseil mais si çà pose problème ou gène quelqu'un je modifie...
[HRP]

(hrp : y'avait plus grand monde ici mais c'est pas grave, suite dans le thread "le salon")

Il sent quelque chose qui se crée entre Anais et Slobodan. Il ne veut pas gêner le développement de ce lien fragile aussi sa décision n'est-elle pas difficile à prendre.
- Je vais attendre de voir si d'autre personnes se sentent concernées par le sort des gens qui sont encore emprisonnés dans leurs caissons, et dans leur propre survie à long terme. Je vous rejoins dès que je serai sûr que plus aucun volontaire ne se présentera.

[HRP]Je viens de réaliser que le message de Slobodan ne s'adressait sans doute pas à moi... qu'à cela ne tienne, il l'a pris pour lui. [HRP]

[HRP]
Ah ...dsl j'ai pas pensé à çà ...bien sur tomas est convié, on était sensé discuté de ce l'on allait faire...
Il faudrait laisser une pancarte disant aux éventuels volontaires de nous rejoindre au salon.
[HRP]

Après quelques heures de recherche, Serj revint dans la salle commune avec les renseignements demandés


- Les informaticiens ont fait un travail du tonerre, j'ai enfin les renseignements que vous demandiez. Va falloir faire attentions aux rats car ils ont proliféré durant notre absence. J'ai une liste de cellulles à évacuer pour chacun de ceux qui se sont porté volontaire. C'est le temps de sortir les muscles les légumes.

Les joues encore rosies d'excitation et la chevelure en bataille, Goldie arriva enfin à l'assemblée annoncée à la radio. Elle était encore à refermer le haut de son corsage sur sa délicieuse poitrine lorsqu'elle remarqua le peu de monde qui s'y trouvait.
Elle se tourna à moitié vers Mathias qui la suivait de près, le questionnant du regard. Est-ce déjà fini ou n'avait-elle pas encore commencé?
Elle eut un sourire lorsqu'elle le découvrit débraillé, les cheveux en bataille et la dévorant du regard avec des yeux brillant de son désir pour elle.
Patterson n'était pas là….Dommage
Elle eut une petite moue déçue puis haussa les épaules et se dirigea vers le petit groupe formé par un homme qu'elle n'avait jamais et Ouli.

"- Salut…*regard de chatte vers les deux hommes* vous pouvez me dire ce qu'il se passe? La réunion est-elle déjà finie?"

Attendant une réponse, elle s'alluma une cigarette.

Il se retourna vers Goldie et Mathias qui arrivaient dans la salle, visiblement légèrement essouflés, les dévisagea un instant. Une moue incertaine se dessina sur son visage.
- La "réunion" de notre génie ici présent (il désigna Serj) a déjà eu lieu, et a malgré tout porté ses fruits contre toute attente. Nous recherchons des volontaires pour aller inspecter les caissons et tenter de gagner le maximum d'énergie. C'est ça ou les jeter tous dans l'espace semble-t-il, ajouta-t-il en lorgnant Serj d'un regard noir. Vous en êtes ?

Haussant un de ses sourcils, Goldie regarda Thomas dans les yeux, fixant son regard bleu dans le sien, le sondant.

"- Comment ça gagner un maximum d'énergie? Il n'était pas question de pilote manquant?
Pourquoi parlez-vous de les jeter dans l'espace? Serait-ce eux qui nous restreints en énergie? Nous mettent-ils en danger?"

Posant ses questions, elle avait penché adorablement sa tête sur le côté, examinant Serj du coin de l'oeil.

Il ne savait exactement quoi penser de Goldie. Elle semblait faire preuve d'un détachement vis-à-vis de la situation absolument incompréhensible. Non pas qu'il désapprouvât, mais... il ne savait trop. Il se contenta de froncer les sourcils, de hausser les épaules et d'un mouvement de tête désigner Serj.
- Autant de questions qui sont pour vous, me semble-t-il.