Dans un coin du self...

Zoé part s'isoler dans un coin du self, tout ce monde l'effraie, et puis son cauchemar, son malaise entouré de tous ces inconnus... Dommage, elle avait aimer discuter avec Nami, Alexeï, Patterson, au momment où ils parlaient de ce qu'elle aimait, la nature, les animaux, les plantes, et tout ce qui repose...

Zoé ouvre la bouche : "La Nature... Tu me manques!"
S'adressant à Bal :'"Mais j'y pense, tu n'as jamais su ce que c'était la nature toi !"
Zoé sourit.
"Comme tu vas être content quand on sera arrivés, dis donc... Et moi aussi, vivement qu'on arrive...
Bal' la regardait assis sur ses deux pattes arrières, l'air de rien, comme s'il ne comprenait pas ce que disait son amie...

Un grand type s'approcha doucement, mais de façon claire vers la mome, afin de ne pas l'effrayer... Il tenait un plateau avec un os de poulet planté dans de la purée de carottes... Il souriait timidement.
Arrivé à deux mètres d'elle, il s'accroupit.
- Salut gamine. J'm'appelle Dylan, dit-il d'une voix dont la douceur aurait pu surprendre chez un type de ce calibre.
- Il est sympa ton rat. J'en ai eu des tout pareil. il s'appelle comment ? Tu crois qu'il voudrait un peu de poulet ? J'parle pas de la purée d'carotte, parceque si il est comme moi, il doit détester...

Zoé était perdu dans ses pensées... Elle n'avait pas vu l'individu se diriger vers elle... Elle fut donc surprise lorsque celui ci lui adressa la parole. Il avait l'air d'une brute, mais ses paroles n'était pas dénué de douceur, bien au contraire, on aurait dit qu'il ne voulait pas effrayer Zoé...

Citation :

Salut gamine. J'm'appelle Dylan

"Bonjour...messieu...euh...Dylan" dit elle d'une voix timide, comme à son habitude.

Citation :

Il est sympa ton rat. J'en ai eu des tout pareil. il s'appelle comment ? Tu crois qu'il voudrait un peu de poulet ? J'parle pas de la purée d'carotte, parceque si il est comme moi, il doit détester...

A ces parole, Bal sortit sa tête du du T-Shirt de Zoé, et il renifla...
Puis il grimpa sur la petite et frêle épaule de Zoé, et se mit sur ses pattes arrière... Il jouait avec ses pattes avant come pour quémander de la nourriture...

Stark prit un petit bout de viande et le tendit à la môme.
- Tiens Poupette, donne-lui toi, j'voudrais pas qu'il me bouffe les doigts, dit-il en souriant.
Il posa le plateau par terre.
- Tu permets que j'm'assoie là, à côté de toi ? demanda-t-il en s'asseyant contre le mur. Tu faisais une drôle de tête d't'à l'heure... C'est le monde qui te gêne ? Ou c'est l'fait d'être enfermée ?

Zoé était gênée. Discuter avec un inconnu... Mais elle était seul maintenant, et il fallait bien qu'elle se fasse des amis, et ce monsieur Dylan avait l'air gentil, même sous ses apparences de brute...

Zoé prit son courage à deux mains et prit la parole :

"Euh...Merci pour le bout de viande".

Elle le prit, en faisant attention de ne pas toucher la main de Stark, ar même si elle avait décidé de faire des efforts au nivea de sa timidité, elle avait encore peur du contact épidermique.

Elle inspira une grosse bouffée d'air...

"Euh..." * Arrête de dire Euh, pensa-t-elle.*

"Ne vous inquiétez pas, il est gentil, regardez."

Zoé donna le morceau de viande à Bal, qui le prit dans ses pattes avant et qui commenca à le grognoter, comme à son habitude, en équilibre sur ses pattess arrières.

"Et...Euh...Vous pouvez vous assoir ici, ca ne me dérange pas, il y avait trop de monde là-bas. Et le verre de vodka...d'Alekseï...m' a fait dormir, j'ai fait un mauvais rêve, et j'avais un peu mal à la tête. Voilà tout..."

Zoé reprit sa respiration. Pfouuu, Quel effort elle avait fait pour parler de cette façon... Elle peut être fier d'elle.

Pendant ce temps là, Bal' continue de manger son bout de viande, que lui a si gentillement fais passé Dylan.

Quand Zoé eu fini de regarder Bal' en train de grignoter son morceau de viande, elle vit Reya, qui était debout à coté d'elle. Elle avait l'air perdu.

"Il y a un problème, Reya ?" demanda timidement Zoé

Bal' retourna se cacher dans les vêtements de Zoé.

*Reya sursauta.*

*Puis elle répondit à Zoé, faisant "non" de la tête.*
"Iie. Daijobu."

*Elle tourna la tête, d'un air ennuyé elle regarda le coin d'où elle venait.*
"Pas de problèmes."
*Elle revint à Zoé.*
"Tout le monde est parti."

*Atary s'installe en silence auprès de Reya et des autres. Elle n'a pas vu tout le monde avant de descendre aux cales. Tandis que Wawa mange, elle tourne son visage mutilé vers ses compagnons de voyage. Elle est mal à l'aise, mais elle veut en savoir plus sur les gens qui l'entourent et sur ce qui se passe dans le vaisseau, c'est une question de survie*

Bonjour....

*Reya sursauta de nouveau.*
*Puis, elle posa un regard indifférent sur le visage mutilé d'Atary.*

"Konnichi wa !", répondit elle.

*Atary détailla l'adolescente, se demandant pourquoi elle ne lui répondait pas dans la même langue. Elle lui tendit la main*

Atary. J'étais prisonnière en cryogénisation, et je me suis débrouillée pour me libérer. Et voici Wawa, un ami chien.
Tu es... ?

*Elle s'inclina.*
"Hajime mashite. Je suis Nami Reya. Yoroshiku ne.
Je suis sortie il n'y a... euh... pas très longtemps. Je ne sais pas au juste."

*Atary commença a attaquer son repas, songeuse*

Des problèmes d'amnésie ?
En quelques sorte, c'est le bon endroit pour en avoir... On est partis pour recommencer à zéro de toutes façons...

*Atary repensa à son passé et se dit que c'était plutôt une bonne chose d'avoir été écartée de la Terre par ses juges...*

"Amné... quoi ?"
*Elle resta songeuse.*

"Je ne sais même pas pourquoi je suis ici. Je sais qu'on devait faire un grand voyage avec mon tuteur. Mais je ne sais plus pourquoi. Ni où on va. J'ai appris qu'on allait sur une planète vierge en écoutant les autres. Je ne sais plus très bien. Totemo hen."

*Atary ricana. Elle était un peu amère, vis a vis de ceux qui ignoraient encore ce qui allait se passer*

Moi je sais pourquoi je suis ici, Reya.
On est des rebuts de la société, d'une manière ou d'une autre. Dans mon cas, j'ai été condamnée à l'exil. D'autres ont fui la misère, recherchent l'aventure ou ont préféré l'exode au suicide.
Plutôt que de tous nous tuer directement, on a été entassés dans ce vaisseau à destination d'une planète à coloniser...

Sauf que ce que les autres ne te disent pas c'est que ce vaisseau est une vraie poubelle, il n'y a plus grand chose qui marche, là dedans, la preuve, on est réveillés depuis des jours, alors qu'on est au milieu de nulle part.

Ceci dit je ne veux pas te paniquer. Il est possible qu'on arrive entier... Mais a mon avis, dans ton cas comme dans le mien, si nous sommes là, c'est que, quelque part, on a plus voulu de nous sur Terre, tu ne crois pas ?

*Elle avait débité tout ceci sans un mot plus haut que le précédent, avec la froideur d'une machine*

Zoé écoutait la femme qui venait d'arriver... Elle avait l'air de savoir beaucoup de choses sur le vaisseau dans lequel ils étaient.

Citation :

On est des rebuts de la société, d'une manière ou d'une autre. Dans mon cas, j'ai été condamnée à l'exil. D'autres ont fui la misère, recherchent l'aventure ou ont préféré l'exode au suicide.

En entendant ça, Zoé eut un coup de poignard dans le coeur. Non, elle n'était pas un rebus de la société...

Instinctinctivement, elle répondit du tac au tac, sur un ton assez sec qui ne lui ressemblait pas :
"C'est faux, je ne suis pas une rebus de la société, au contraire, ma mère m'a envoyé pour me protég..."

Zoé s'arrêta d'un coup. Elle se rendit compte qu'elle s'était trahie... Malgré sa couleur de peau, on voyait quand même qu'elle rougissait. Quel mouche l'avait elle piquée pour qu'elle réagisse de cette façon. D'aucune manière, La femme n'avait insulté Zoé. Pourquoi cette réaction ?

Bal poussa un petit cri et commenca à se gratter nerveusement la tête avec ses pattes de devant.

*Atary leva la tête vers Zoé. Elle la regarda s'agiter sans réagir, puis décida de lui répondre avec le même ton neutre*

Désolée si je t'ai blessée. Nous n'avons pas été présentées, et il m'arrive d'être un peu abrupte.
On a tous nos secrets, ici, et honnêtement je vivrais très bien si vous ne vous sentez pas obligés de me déballer votre jardin secret.

On devrait essayer de s'entendre, pas vrai ?

"Je n'ai pas de jardin secret. Mais on ne m'a pas envoyée dans le but de me détruire. Ils n'en avait pas besoin. Et ils s'en fichent pas mal, je suis remplaçable."

Zoé avait honte de la façon dont elle avait réagi. Mais la femme ne lui en voulait pas... Au contraire, elle voulait faire connaissance...

Le regard sur ses chaussures, Zoé articula quelques mots:

"Vous...Vous avez raison... Je.. Je me suis...emportée..."

Elle réussit à lever la tête.

"Je m'appelle Zoé."

Dans un élan de courage, elle tend la main à la femme.

Ceci dit, Reya, je pense que personne n'est là sans raison aucune. On envoie pas quelqu'un a 50 années lumières juste comme ça...

*Sans lui répondre, et de façon fort impolie, Reya se détourna de son interlocutrice, et s'agenouilla face au chien... Elle n'était pas consciemment impolie, bien sûr, elle était trop gentille pour ça.*
*Mais elle eut un moment de vide. Ethérée, dans sa distraction, elle oublia la conversation, ses interlocutrices et le sujet grave auquel elle venait de faire allusion.*
*Elle flatta quelque temps le museau et la gueule du chien. Puis se remit à parler. Mais au chien.*

"Inu, inu. Kawai inu. Genki ?"
*Et toujours en japonais, elle lui murmura tout bas, comme pour elle-même.*
"Toi aussi tu viens de l'usine. Hein ?"

*Atary saisit la main de Zoé et la serre avec autant de chgaleur que possible*

On se tutoie, pas vrai ?
Dis-moi, Zoé, tu es réveillée depuis longtemps ?

HRP : Réponse de Wawa à Reya

"Wah ! Bonjour, humaine ! Moi je viens de la Terre, mais j'ai déjà vu plein d'humains étranges, même si je ne sais pas ce que vous appellez une "usine" !"

C'était la première fois que Zoé serrait la main à quelqu'un d'autre que sa mère. Ca lui fit un choc. Mais cette poignée de main était très agréable.

Zoé regarde Atary puis lui répond :

"Oui, on se tutoie. Je vou....Euh... Je...te ...présente Bal', mon compagnon le rat. Il n'est pas méchant."

Bal, sortit le bout de son museau des vêtements de Zoé. Il était d'un blanc neige, mais il n'avait plus qu'un oeil, il était borgne.