Dans le couloir, devant la porte.

Une jeune fille d'environ 16 ans avait remarqué son arrivée. Elle était blottie dans les bras d'un homme qui n'avait pu la voir, puisqu'il tournait le dos à la porte. Elle avait les yeux encore noyés de larmes et les joues ruisselantes. Elle lui parla dans une lanque que Soryaa ne connaissait pas, mais dont les intonations faisaient penser à du Russe.

Lorsque le regard de la jeune fille croisa celui de Soryaa, elle se dégagea délicatement de l'étreinte de l'homme et s'adressa à voix basse tout en désignant Soryaa de la tête.

L'homme se retourna et dévoila également un visage marqué par de fortes émotions. Des larmes avaient coulé sur ces joues.

Ils s'approchèrent d'elle, la main dans la main, et la jeune fille lui dit dans un accent russe aisément décelable:

Bienvenue parmi nous. Je m'appelle Briséis, et voici mon cousin Alekseï. Vu ton air, tu viens de te réveiller, non? Elle la regarda de haut en bas, notant son accoutrement provocateur. Comment t'appelles tu?

Soryaa sursauta lorsque la jeune fille lui adressa la parole... Elle ne l'avait pas vue arriver... Comment savait-elle qu'elle venait de s'éveiller ? D'autres gens étaient ils dans le même cas qu'elle ? Plusieurs questions lui brûlaient les lèvres qu'elle n'osait pas poser. Elle lui répondit d'une voix un peu tremblante, sans oser la regarder dans les yeux.

"Bon... Bonjour... Je... Je m'appelle Soryaa... Et... oui... je viens de me réveiller... "

Elle regarda les deux personnes en face d'elle tour à tour, pouvait-elle leur faire confiance ? Sauraient-ils lui exdpliquer où elle était ? Encre des questions... toujours... Elle secoua la tête pour les chasser, ses longs cheveux balayèrent lentement son visage.

Une larme persistait dans les yeux de Briséis, mais elle arborait un franc sourire. Sans lâcher la main d'Alekseï, elle continua la conversation avec son accent fort reconnaissable:

Désolée de t'avoir fait sursauter. Ca se voit, tu sais. Moi aussi, je me suis réveillée il y a peu de temps. Tout ça pour constater que mes parents n'auront pas cette chance. Ils étaient dans le compartiment D125...

Une ombre passa sur son visage. Voyant que cela ne semblait absolument rien signifier à Soryaa, elle expliqua:

Le Compartiment D125... celui qui a été envahi par les rats. Celui où il n'y a aucun survivant. Ce foutu vaisseau tombe en pièces et il semble que nous avons été sortis de la cryogénisation 1 mois environ avant notre arrivée sur la planète promise... et qu'il y a trop de clandestins à bord pour que les ressources réelles de ce vaisseau suffisent pour tout le monde. Alors on attend et on prie pour que nous arrivions à destination en une pièce. Bref, l'ambiance est tendue. Il y a même eu des suicides, alors tu vois...

Voyant les yeux grand écarquillés de Soryaa, elle ajouta:

Heu... tu te sens bien, Soryaa?

Dans le fond de la salle, un homme de haute stature tout de blanc vêtu, et le regard masqué par de sombre lunettes passe, accompagné d'une jeune femme, le moins que l'on puisse dire, charmante.

Bételgueuse jette un regard vers les deux jeunes femmes et l'homme, visiblement en proie à une vive émotion, une grande tristesse sans aucun doute, à en voir leurs visages défaits.

La plus jeune des trois, qu'il a aperçu tout à l'heure à côté du distributeur de sandwichs, lui rappelle quelqu'un, mais il ne saurait dire qui. Néanmoins, c'est une certitude. Il verrait cela plus tard.

S'adressant à la nymphe qui l'accompagnait...

-Dites m'en un peu plus sur vous, que je soit à même de vous répondre.
Mais prenez votre temps, nous bavasserons chemin faisant jusq'aux cales.

Soryaa regardait Briseris et ses yeux s'aggrandissaient au fur et à mesure qu'elle l'écoutait... Elle la comprenait parfaitement malgré son fort accent... Des rats... Des compartiments... Un vaisseau... Cryogénisation... Planète...

Soryaa secoua la tête... Ce n'était pas possible... Elle ne pouvait en croire ses oreilles... Encore un autre mot... Suicides... Mais dans quel endroit était-elle ? Elle devait faire un mauvais rêve... ou quelque chose comme ça... ça n'était pas possible...

Elle avala sa salive difficilement en regardant encore la jeune fille devant elle, les yeux grands ouverts...

"Je... Je me sens pas très bien... C'est quoi cette histoire ? On est où ici ? Et puis c'est quoi cette planète dont tu parles ? En fait de quoi tu me parles ?"

Elle était presque terrifiée, elle posait toutes les questions au fur et à mesure que celles-ci lui venaient aux lèvres, impossible d'arrêter le flux de ces paroles... Elle ne savait pas si entendre les réponses ne serait pas pire que de rester dans l'inconnu...

elle reste la, étonnée de voir deux trés jeune filles...elles ne semblent pas avoir plus de 17ans, 18ans a la rigueure, des enfants... elles ont toute les deux l'air paniquée...
Astariel paraissais malade et maintanant voila ces deux jeunes filles qui n'ont pas l'air mieux...
reprenant ses esprit...

Citation :

-Dites m'en un peu plus sur vous, que je soit à même de vous répondre.
Mais prenez votre temps, nous bavasserons chemin faisant jusq'aux cales.

hein? a pardon je pensais a un truc....elles sont pas un peu jeunes pour trainer dans un engin spatial?

Briséis compris son désarroi... elle posa ses mains sur Soryaa pour tenter de la calmer et lui dit avec une voix aussi douce que possible:

Apparemment, tu souffres d'une amnésie passagère, Soryaa. Assieds toi sur ce pouf, je vais t'expliquer. Du moins avec ce que je sais.

Alors voilà. Nous sommes tous ici sur un vaisseau spatial lancé en 2027, en partance pour une planèe nommée Pandora. Je ne sais pas exactement où c'est... je ne me suis pas intéressée à ça. Du moins pas encore. Le but est la colonisation. Notre vaisseau, le Shuttle No. V5, n'est pas le seul qui partit pour cette destination. Il fait partie d'une grande flotte de vaisseaux du même type en partance pour cette planète où nous sommes censés trouver une colonie dite de phase 1. C'est-à-dire l'oeuvre des colons qui nous ont précédés. Nous ne sommes donc pas la première phase, ce qui est assez rassurant. Et comme le voyage doit durer 30 ans, nous avons tous été cryogénisés. Nous devrions être donc autour de 2057, à quelques pouiilèmes prêts.

Mais il y a eu un pépin. Nous ne sommes pas encore à Pandora, mais à deux semaines de voyage de la planète. La cryogénisation s'est arrêtée avant, faute d'énergie suffisante. Nous avons donc été réveillés aléatoirement afin de libérer de l'énergie pour la propulsion du vaisseau.

Alors nous voilà debouts alors que nous n'avons pas atteint notre but, avec des passagers clandestins qui sont probablement la raison indirecte de ce manque d'énergie, le vaisseau n'ayant pas été dimensionné pour le nombre réel de personnes à bord, largement supérieur à ce qui avait été estimé. Nons avons donc deux semaines à tenir, au milieu de machines qui tombent en panne comme ce distributeur, de gens qui dépriment et qui se suicident de désespoir ou de truants qui ont fuit clandestinement la Terre.

Voilà pour les réjouissances. En ce qui me concerne, je suis désormais orpheline, puisque mes parents n'ont pas survécu dans leur caisson de cryogénisation. Alekseï est mon cousin que je viens de rencontrer par hasard, et il est actuellement ma seule famille et la seule personne en qui j'ai confiance ici.

Et toi? Que comptes tu faire? Si tu le désires, tu peux te joindre à nous. nous ferions mieux d'être soudés à notre arrivée sur Pandora... nous ne savons pas ce qui nous attend là-bas.

Briséis regarda Alekseï et Soryaa...

Que pensez vous de sa proposition? On accepte?

Soryaa encore sous le choc de ce que venait de lui révéler Briséis, ne savait plus trop où donnait de la tête. Elle sentait, au fur et à mesure que la jeune fille lui parlait, que la réalité était bien pire que tout ce qu'elle aurait pu imaginer.

Mais comment avait-elle pu atterrir dans ce vaisseau ? Et puis pour quelle raison ? Connaissait-elle quelqu'un ici ? Avait-elle de la famille encore enfermer dans les capsules ? Les questions tournaient dans sa tête, encore plus présentes qu'avant...

Elle ne savait pas si c'était seulement dû aux questions, à ce que Briséis lui avait dit, ou bien à la faim qui la tiraillait toujours... Mais la tête lui tournait et ses jambes ne semblaient plus vouloir la porter encore bien longtemps...

Et puis une fille se mit debout sur une table clamant qu'elle avait le dernier sandwich, ce qui eut pour effet de la ramener sur la terre ferme.

Elle regarda timidement le sandwich, la fille qui le tenait et Briséis qui lui demandait son avis... Elle hésitait, ne sachant que faire.

"Ou... Oui... on pourrait peut-être accepter..."

Tu me sembles en effet avoir besoin de te nourrir... Allons y, donc. Tu es d'accord, Alekseï?

L'acquiescement de son cousin la rassura.

Le Dernier Sandwich

Narcisse voyant Betelgueuse particulierement subjuguée par la scéné qu'il venait de voir, decida de retrouver elle même les cales, aprés tout ça devait bien être indiqué quelque part....

les cales

Alekseï observait tranquillement Briséis et celle qui semblait s'appeler Soryaa. Leur discussion lui rappela les évènements passés : son réveil, sa rencontre avec d'autres voyageurs, comme lui ainsi que la découverte de l'entière situation. Alekseï voyait le visage de Soryaa se décomposer au fur et à mesure que Briséis énonçait la situation. La jeune fille était complètement noyée sous ce flot de nouvelles, tout cela était sans doute trop difficile à accepter pour elle. Alekseï se rendait compte de l'angoisse présente chez elle et il était attristé par cela. Il ressentait au plus profond de son âme sa détresse et il aurait voulu la réconforter, la consoler. Mais qu'aurait il pu bien lui dire? Que tout irai bien? A voir le reste du vaisseau, elle n'y aurai sûrement pas cru, et puis Alekseï n'aimait pas faire ce genre de choses : mentir.
Alekseï se résolut pourtant à dire quelque chose, pour tenter malgré tout de réconforter Soryaa.........C'est à cet instant que quelqu'un hurla dans la salle, afin que tous puissent l'écouter. Alekseï sursauta quand il l'entendit. Il ne s'attendait absolument pas à cela. Cet évènement le ramena durement à la réalité : la famine grondait dans le shuttle.


Alekseï écoua attentivement ce que cette personne venait de dire.....c'était somme toute assez logique : partager était la meilleur solution pour ne pas finir par mourir de faim. Alekseï se dirigea vers celle qu'il prenait pour une altruiste. Il s'arrêta brusquement en chemin. Il venait de se souvenir qu'il avait quelques rations de survie dans son sac...il s'empressa d'aller le chercher, quittant ainsi le bras de sa cousine. Lorsqu'il revint, il chuchota à Briséis:

*voix russe*
-я помню, что я имею некоторое продовольствие в моем мешке здесь. Это может кормить двух человек в течение многих дней ......, мы можем предложить их другим?

(traduction: je viens de me souvenir que j'ai quelques rations de survie dans mon sac. Il y a de quoi nourrir deux personnes pendant quelques jours là-dedans..........si nous partagions avec les autres? )

Alekseï attendit alors la réponse de sa cousine, tout en avançant vers celle qui brandissait toujours quelque chose qui ressemblait vaguement à un sandwich.......Mais pour Alekseï une chose était sûr : il allait partager ses rations avec les autres. Cela permettrait de tenir jusqu'à leur arriver......

[HRP] je ne pense pas que répondre à la suite de ce message soit bien, il vaudrai mieux répondre dans le sujet "le dernier sandwich " [/HRP]

Mast, qui venait de battre son propre record au sprint, s'arrêta dans le couloir. Il avait le dos complètement coubé, il était vraiment essouflé. Il se retourna et, apparemment, personne ne l'avait poursuivi pour lui faire la lecon comme à un vrai gamin. Heureusement pour lui d'ailleurs. Il reprit sa respiration et descida de se mettre a la recherche de Narcisse.

" Elle est passée où cette meneuse ....Ah, je me souviens de ce qu' elle m'a dit en me quittant: elle cherchait ses bagages ...hmmm, mais où donc peut-elle bien se trouver?"

Auréolée des voluptes de la fumée de sa cigarette, Goldie sortit dans la couloir. Son regard azuré s'attardat un peu sur le petit homme qui se demandait où était passée son amie. Elle le jaugea rapidement et décréta qu'il était inintéressant pour elle.
Sans lui adresser le moindre mot, elle poursuivit sa route lançant de temps en temps une oeillade à Meth' qui la suivait et ondulant son corps, promesse de bien de choses allégeantes et gourmandes.
Après avoir évalué la profondeur du self par rapport à la courbe architecturale du couloir, Goldie choisit une porte et clancha sa poignée. Ouverte. Placart.
avec une petite moue déçue, elle en choisit une deuxième puis une troisième. Elle entrouvrit la porte et vérifia si c'était bien ce qu'elle avait deviné. Bingo! Le Mess était là, abandonné de tous.
Refermant la porte, elle resta dans le couloir, appuyant son dos à la porte, jouant avec le lacet de son corset de cuir, suggestive et envoutante, attendant que Meth' la rejoigne...

Hrp: Je n'ai vu nulle part que la porte du mess était vérouillé. J'en déduis qu'elle n'est que fermée.../hrp

Pas d'étincelle dans le regard... Elle l'avait brisé...Il allait falloir lui redonner un peu de fierté et de goût à la vie....Et il parait qu'elle était la plus douée des filles de Gail pour ce genre de trucs...

Malgrè la mine patibulaire de Meth', Goldie ne se départissait pas de son sourire à couper le souffle. Lentement, elle ouvrit la porte du mess en le regardant droit dans les yeux. Toujours adossée à la porte, elle le laissa passer puis entra et la referma.

- Tu vois...Je suis réglo comme femme...Je te l'avait dit que les dernières réserves de nourritures seraient à nous....écarte les bras en marchant au milieu de la pièce pour la désigner
Je crois que je t'avais fait une promesse....se dirige vers Meth', colle son corps contre le sien et lui chuchote de sa voix chaude...Qu'est-ce que tu veux que je.... te .... fasse?

Accrochée à l'oreille de l'homme, la belle laissait une main courire sous le t-shirt de l'homme couleur café, effleurant sa peau, suivant le dessin de ses muscles, sensuelle et enchantresque.

Meth', toujours aussi stoïque, posa ses mains sur la fine taille de Goldie. Il la plaqua avec force contre lui, ce qui laissait présumer de ses intentions. Pourtant, il ne laissait s'échapper aucune expression, le visage immuable.
La penchant légèrement en arrière, puis suivant son mouvement, il attrapa le lacet de son corset avec les dents et tira dessus graduellement. Le noeud se dénoua doucement... quelques secondes plus tard, les seins de la jeune femme semblaient enfin pouvoir respirer...
A peine venait-il de libérer sa poitrine qu'il la remprisonna à nouveau, la pressant contre son torse. Lentement, ses mains glissèrent dans le dos de la jolie blonde et se croisèrent sur ses fesses. Sans lui laisser le temps de reprendre son souffle, il la souleva avec vigueur et la colla contre un mur. Les jambes de Goldie s'enroulèrent autour de ses hanches, l'étreignant légèrement.
La soutenant à la hauteur désirée, il la regarda de ses yeux couleur ébène... Cependant le regard du black taillé comme un roc ne laissait rien transparaître. Personne n'aurait pu dire à quoi il pensait, ni même lire ses sentiments. Sa tête se pencha contre celle de sa partenaire. Enfin son front se dérida, son air placide s'effaça, puis ses lèvres bougèrent et ses cordes vocales vibrèrent, laissant échapper une voix grave, particulièrement masculine :

"J'aimerai... que tu me fasse... un... SANDWICH AU JAMBON avec du beurre!!"

Un sourire malicieux et provocateur se dessina sur son visage. Plaisantait-il? Nul ne pouvait être sûr...

Un jambon beurre? ... Bien, l'humour reprend le dessus...L'homme est redevenu lui-même.

Toujours collée entre le mur et le corps musclé de l'homme, Goldie éclata de rire devant l'éxigence de Meth'. Retrouvant un peu de son sérieux, elle enroula ses bras autour de la nuque noire et serra un peu plus ses jambes autour de la taille masculine.

"- Une promesse est une promesse... Tu veux des cornichons aussi avec ton jambon? *sourire en coin et caresse une des lèvres de l'homme du bout de sa langue*
Mais pour ça....Va falloir que tu me lâches...

Elle lui avait chuchoté ses quelques mots d'une voix un peu rauque et elle le regardait maintenant, la tête appuyée contre l mur pour mieux le voir, attendant sa réponse.
Il avait faim...mais faim de quoi?

Mast avait reconnu Meth', un des potes du gang, et voyait que celui-ci était bien occupé avec une blonde très ravissante, puis la trouva un peu moins ravissante que cela et finalement très laide(enfin pas trop quand même) puisque celle-ci l'avait pour ainsi dire ignoré, mais Mast savait pertinemment qu'il prendrait sa revanche, un jour où l'autre, avec cette ensorceleuse qui n'avait que fait allumer ses meilleurs potes. Fianlement, se doutant que Narcisse cherchée ses bagages, il jugea préférable de se rendre a la cale.

La cale

En arrivant devant l'entrée du self, Thorn était encore plus en alerte que d'habitude, de nombreuses voix à l'intérieur l'avertissaient que d'autres personnes c'étaient réveillées, et one ne savais jamais.
Ses aiguisés, ce que d'uncun appelle l'instinct, étaient en alerte.

Suffisamment pour qu'il n'écrase pas le petit homme qui sortait de la cambuse. Le géant du lui faire un peur en proportion vu le saut en l'air et le glapissement du type.

- Guups ! Un monstre !

"Doucement garçon, je suis pas un monstre. Enfin pas trop sur cette poubelle spatiale. Vas-y je te laisse la place."

Il s'appuya contre la paroi, un sourire aux lèvres, le seul qu'il avait, celui qui découvrait des cannines plus grandes que d'ordinaire, et qui le rendez encore plus hideux.