Quelqu'un m'entend ?

Macha se réveille en sursaut, et se cogne la tete d'un force telle qu'elle reste assomée quelques minutes.
Reprenant conscience petit à petit, elle jauge d'un oeil rapide la situation, et se glisse hors de la capsule, espèrant que personne ne la voit, elle file vers l'issue la plus proche, tout en frottant sa bosse.

Une seule idée en tete : "vite! un café!"

[self-service]

ça faisait maintenant dix bonnes minutes qu'il avait rouvert les yeux, le temps de reprendre ses esprits et d'observer la salle de cryogénisation. Quelques capsules étaient ouvertes, mais apparemment il n'y avait personne à l'horizon, pas même un membre de l'équipage.
Skank se leva, il était nu. Il ouvrit l'armoire ou devait se trouver ses affaires
- Putain c'est pas mes frusques ça ! Où est mon putain de sac ?
L'écran incrusté dans la porte indiquait le nom du passager Iaroslav Gwendl.
- trop la dalle, j'verrai çà plus tard...
En fouinant un peu dans l'armoire, il trouva des vêtements à peu à près à sa taille et à son gout. Les pompes étaient elles vraiment trop petites. Tout en se dirigeant vers la sortie, il visita au hasard quelques armoires de personnes encore congelés et mit enfin la main sur une paire de grolles à sa pointure. Des rangers. Et un peu de blé aussi...
- parfait !
Il avait récolté l'équivalent de deux cent dollars US en divers devises. Sa petite virée martienne commençait bien...

(self-service)

Bételgueuse ouvrit les yeux avec peine, les paupières douloureuses à cause du froid qui l'environnait.
Après quelques instants passés à rassembler ses idées et à s'habituer à la lumière environnante, il commença à réaliser où il était et ce qu'il se passait. Les souvenirs lui revenaient à tout va. Le voyage, la salle de cryogénisation, les autres...et puis ce bruit qui l'avait tiré de son sommeil.
Il réalisa alors qu'il n'était pas seul dans la pièce. Quelqu'un lui tournant le dos était en train de la quitter, grand, le tein vert. Sans doute était-ce lui qui avait tapé malencontreusement contre la vitre. Encore quelques instants de silence ouaté, puis Bételgueuse tendit le bras et poussa la porte du caisson, sortant à l'air libre et néanmoins confiné du vaisseau...

-HAAAA!! La vache ça fait du bien de sortir! réalisant qu'il est nuBon c'est pas tout ça mais va falloir s'habiller, pas faire de scandale type racolage passif dès le premier jour!! il enfile sa toge de Manus Dei, recouverte d'une fine couche de givre. Sans doute à cause du passage de ses frères et soeurs à la sortie de la salle. Cherchant ses chaussures: Mais elles sont passées où bon sang!? Une paire de Rangers ça s'envole pas quand même!! ...Bon ben à la guerre comme à la guerre, je vais pas r'ester là à attendre qu'elles reviennent. Je verrai ça plus tard.

Il sort de la salle, et se met à parcourir les travées du vaisseau alentours, espérant trouver âme qui vive, et de quoi casser la croûte.

La boite s'ouvre, le visage d'un adolescent se penche en dehors pour vomir. Une fois son esprit en phase avec son corps, il sort du "cocon" et ouvre quelques compartiments du cercueil.
Il en sort un lecteur mp3, une paire de lunettes irisées et quelques vêtements (tee-shirt : System of a down "Stealth this album", un baggy : "Fuck the system" et une paire de vans noires neuves).

Le son à fond, il parcourt des yeux la grande salle. Puis en souriant :

"Salut les nases, on mange ou bien?

Une capsule s'ouvre, laissant apparaitre Fey, portant son manteau polaire, la capuche rabaissé. Il a les bras croisés sur son corps, ses mains se cramponnent sur ses épaules, le foid n'est pas son élément préféré. Doucement il s'eveille, l'océan des portes de son âme s'ouvre sur l'environnement.

Il sort de sa chambre cryogénique, curieux de la salle où il se trouve, scrutant le moindre détail.

"Sommes nous arrivés ?"

Il s'aperçoit que seulement quelques unes des cage de glace sur tout celles présentes sont ouvertes. Cela installe un doute dans son esprit.

"Si c'était le cas, tout les chambrées seraient ouvertes. Allons à la rencontre des éveillés."

Se dit il a lui même avant de s'engrouffer dans l'unique porte ouverte.

Jackie se réveillait doucement... Elle tatonna un instant pour chercher son radio-réveil, qui une fois de plus, avait dû tomber de la table de nuit dans son sommeil agité.

Puis, sentant le froid humide qui parcourait son corps, elle se souvint tout à coup !
Mickael qui était parti, sa douleur immense, sa volonté de quitter ce monde injuste et de ne revivre que lorsque tout aurait changé... Et son papa adoré qui lui avait offert ce cadeau pour l'aider! La cryogénisation ! On lui avait dit que les techniques de réveil n'était pas encore très au point, mais maintenant, ça marchait!

Elle réfléchit un instant et découvrit la solution... En fait, Mickael était revenu et voulait la demander en mariage ! Oui, ça ne pouvait être que ça !

Elle sortit, un grand sourire sur les lèvres, prête à revoir l'homme de sa vie. Avant de se rendre compte que personne ne l'attendait, elle eut juste le temps de dire

Mickael, mon amour !!!

héééééé!!!!! héééééé!!!!! ya quelqu'un???? hééééé!!!! j'suis coincée!!!! comment ça s'ouvre ce truc????? héééé venez m'aidez!!!!!![/i]

finalement, secouée par Narcisse, la machine s'ebroua naturellement, les liens lacherent et le dome en verre s'ouvrit...Narcisse tomba a terre...

elle chercha tout d'abord ou ele était... c'était un endroit...metallique..oui c'est le mot...metallique...elle entendais quelque voix lointaine..quelque blup blup non identifié...

elle chercha a savoir ce qui lui était arriver... acroupie par terre, dans d'horrible sous vetements de cotons blancs, extremement larges...

elle pris sa tête entre ses mains et se mis a se balancer d avant en arriere....
lorsque son crane percuta la bases du mur un souvenir lui revint...

elle était dans sa salle de bain.. elle se preparais pour une soirée de boulot au Forty deuce.... Yvan devait ouvrir un club a Miami elle serais la meneuse...

merde!!! Yvan!!!! la soirée d'ouverture!!!!! oooo noon mais qu'est ce que je fais la!!!!!!

soudain elle se souvint.... le coup sur la tête... le type qui prenait sesz fringues et les mettait dans la valise....avant qu'elle tombe dans les pomme.....

oie!!! c'est pas vrai... non mais c'est pas vrai...

remarquant sa tenue....

non mais c'est inacceptablel!!!!!

elle tente de se lever....ses genoux sont tremblants...

hééééé!!!! ya quelqu'un????? héééééé!!!!!! ioooooo hééééé!!!!!!! dites!!!!! ou on est!!!!!! ouuuuuu venez me chercher!!!!!!!!!

[Je suppose que Narcisse doit être sortie depuis le temps... ]



Le froid…
C’est la première sensation dont elle se souvenait maintenant… Un froid pénétrant comme si tout ce qui l’entourait n’était que glace… Où était-elle ? Dans quel pays le froid pouvait-il être si pénétrant ?

Je ne me souviens plus. Je ne sais plus qui je suis. Je ne suis plus rien, je suis vide de tout… Qu’est-il arrivé ? Où suis-je ?

Le silence…
Aucun son ne parvenait à ses oreilles. Rien, pas même le battement d’une aile d’insecte, rien n’était perceptible dans ce néant. Ses sens ne l’avaient jamais trahie, se pourrait-il qu’il lui fasse maintenant défaut ?

Pourquoi je n’entends rien ? Seule ? Pourquoi je suis ici ?

La nuit…
Ouvrir les yeux… Essayer au moins, mais impossible. Ses paupières semblent collées l’une à l’autre. Le froid sans doute. Ses orbites s’affolent dessous, de plus en plus vite. Et puis à force de lutte, une larme perle à son œil. C’est elle qui réussit enfin là où force et volonté emmêlées n’y ont rien fait. L’humidité dissout les pleurs cristallisés qui gardaient ses paupières closes. Et elle voit enfin ce lieu froid empli d’un silence de mort.

Suis-je morte ? Si c’est vrai je suis dans un bien étrange cercueil…

Respirer…
Ouvrir lentement la bouche pour faire entrer l’air ambiant dans son corps qui reprend vie. Sentir la brûlure lorsque l’oxygène passe dans sa trachée et dans ses poumons. Depuis combien de temps avait-elle cessé cet automatisme ? Elle essaie d’avaler sa salive pour humidifier un peu sa bouche et ses lèvres bien trop sèches.

Je ne suis pas morte, on ne sent plus de douleur quand on l’est…

Se souvenir…
Essayer de retracer les derniers instants qui hantent sa mémoire. Rien, c’est le vide un immense brouillard noir hante son esprit. Unr brume épaisse qu’elle ne peut transpercer.
Un nom ? Un mot ? Juste le noir et le froid, ce qui la hante depuis qu’elle s’est réveillée… Et puis, un flash lui revient enfin et un nom se trouve sur ses lèvres : Soryaa. Son nom elle en est sûre.

Je dois bouger, sortir d’ici… trouver quelqu’un dans ce lieu.

Bouger…
Une main d’abord dans la douleur des membres ankylosés de n’avoir plus servi pendant tout ce temps… La deuxième ensuite, toutes deux posées contre la paroi de verre qui la sépare encore de ce monde noir et froid, si peu accueillant. Pousser de toutes ses forces pour que la capsule cède enfin, pousser pour retrouver enfin la liberté dans sa prison où l’air commence à se raréfier… Un dernier effort, et elle est libre. Haletante elle tombe sur le sol au milieu de la salle où sont entreposées toutes les capsules. Elle regarde autour d’elle, elle ne comprend pas. Quel est ce lieu où les hommes sont entreposés comme des marchandises dans ce qui ressemble à des cercueils de verre. Elle regarde à l’intérieur de celui voisin du sien, lui non plus n’est pas vide. Un homme dedans semble dormir paisiblement et pourtant ses yeux s’ouvrent en grand lorsqu’elle s’approche plus près. Elle pousse un cri qui résonne dans la pièce vide, terrifiée de ne toujours rien savoir sur le lieu où elle se trouve ni sur ce qu’elle y fait. Elle s’assoit contre un mur, en pleurs, restant prostrée pendant un long moment en essayant de forcer encore sa mémoire. Quand ses larmes se tarissent enfin, elle se lève machinalement. La peur au ventre, elle longe le mur de la pièce pour enfin trouver une sortie ; une porte puis une autre, encore une, toutes sont fermées… Comment sortir ? Et puis, elle la voit enfin cette ouverture synonyme de liberté. Avancer encore et sortir enfin, mais pour aller où ?

Elle arpente les couloirs à la recherche de quelqu’un ou de quelque chose…

Mast avait les yeux grands ouverts. Il avait, en fait, fait fuir Soryaa. Remarquant tout à coup qu'il était réveillé, il s'amusa à faire tourner ses yeux en rond et à faire des grimaces en tirant la langue. En fait, Mast se comtempler dans le couvercle de la capsule qui agissait comme un mirroir. Puis, conscient qu'il allait être en forme pour toute la journée, il se tourna sur le dos et de ses 1m10 se leva subitement; c est alors qu'il heurta la capsule avec sa tête et se retrouva de nouveau allonger.

" ah putain de......mais qu'est ce qu'il m'arrive. J'hallucine où c'est moi qui est trop grand?"


Mast pris son tournevis qu'il gardait toujours avec lui au cas où et dévissa les vis de la capsule. En effet, Mast avait regardé tous les épisodes de Macgyver durant son enfance et cela l'avait toujours fasciné....10 minutes plus tard, tel Macgyver, il ouvrit le couvercle et, allongé, il mis un pied hors de la capsule, ce qui l'entraina dans une chute de 1m, soit presque sa taille ... une chute, donc, vertigineuse pour lui. Au sol, il se redressa rapidement , l'air gêné, afin que personne ne remarque sa chute.

" Ah zut, j'ai oublié ma chaîne stéréo là-haut."


Il essaya de grimper sur la capsule tant bien que mal, mais échoua à plusieurs tentatives. Énervé, il mit sa chaîne en or dans son T-shirt, pris de l'élan, couru tout droit sur la capsule et sauta. Il réussit à prendre d'une main le bord de la capsule. Malgré toute sa détermiantion,il n'arriva pas à entrer à l'intérieur de celle-ci. Mais têtu comme une mule, il n'écarta pas la possibilité de lâcher le rebord.

" Oh, y a pas un imbécile dans le coin qui pourrait m'aider ... Bande de bouffons ... Bon d'accord, je suis petit, mais ce n'est pas pour autant qu'il faut me laisser dans la merde ... Allé, celui qui m'aide je lui offre un chewing gum."

! minute plus tard...

" Toujours personne alors !! ... Bon, j'ai une autre offre, peut être plus raisonnable. Je donne une chaîne en or au premier venu qui m'aidera. Alors, quelqu'un est là!"

des bruits retentissaient a quelques couloirs de la.... elle vit une ombre féminine s'évaporer , elle était prete a la suivre jusqu'au moment ou ell entendit une voix....disons...un peu excentrique...qi appellait a l'aide....ainsi elle n'était pas seule dans cette situation.... finalement elle se trouva face a face avec un petit bonhomme hirsute et terriblement bruyant...

ho! ho! ho! on se calme!!!!! c'est pas vrai ça de s'exciter comme ça!!! moi ça fait des heures que j'attend!!! soit les gens qu'on entend au loin ont peur de nous....soit ils sont trop egoiste pour venir en aide aux autres...quoi qu'il en soit on est dans la merde...

puis elle remrqua que le bonhomme n'était pas un enfant....elle rougit de sa tenue....disgracieuse

dites....vous savez ou on est? au debut je pensais qu'on vait été kidnappé par des aliens, mais.....ça ressemble a un truc commerciale ça! une sorte....d'avion mega moderne...ou un sous marin...

" Hola, enfin quelqu'un pour m'aider."

Mast, voyant qu'elle ne se pécipita pas pour l'aider, se laissa tomber comme une "merde". Il se releva.

" Ben moi, franchement je peux pas vous aider. Ce dont je me souviens, c est que je me trouvais avec des potes, hier soir, et qu'ils m'ont dit qu'on allait vivre une superbe aventure si je venez avec eux, mais moi j'ai rien voulu savoir et puis, ensuite, j ai fumé du bedo...bref, ca m a fait un peu tourné la tête et puis, j'ai vu les étoiles ... au final, j'en sais pas plus que toi. Mais , une chose est sure, tu peux m'aider à remonter dans la capsule pour que je puisse prendre ma chaîne stéréo.. à vrai dire, je m'en sépare jamais."

elle atrapa le petit bonhomme qui magrés sa taille était bien lourd... elle tenta de le soulever jsqu'a la capsule mais manqua de force, sentant qu'elle aller le laisser tomber elle le jet litteralement dans la cpasule

c'est bon? tu vas bien?

"Ouais, ouais...c'est bon, on va pas en faire tout un plat ...bordel de merde..."

Mast récupéra sa chaîne stéréo et redescendit de la capsule. Il sortit de sa poche un objet particulier et étincelant.

" Bon, tiens puisque tu m'as aidé à récupéré un de mes objets les plus chers ... je te donne une bague inscrutée d'un saphire bleu, qui symbolise l'amitié. Tu verras,elle t'ira à merveille."

Mast leva les yeux vers le visage de Narcisse et, aussitôt, il put apercevoir la beauté illuminante de cette charmante créature. Il rougit. Puis, dans un language peu soutenu et plutôt inattentionné, il s'adressa à elle, alors que, durant ce temps, son coeur battait à vive allure.

"Voilà, je me présente... Moi, c'est Mast Erkey dit "Passe-partout, mais appelle moi Mast, c beaucoup plus fun...Et...Euh... Toi.... Tu, tu t'appelles comment?"

le petit bonhomme leva les yeux vers elle et sembla troublé...sans doute a cause de son allure debrayée et de ces horribles sousvetements de cotons!!! elle se sentis terriblement génée... elle attrapa le petit bijou ( on lui ofrait des diamant a longueur de journée mais celui la était.....insolite

heuu.... ben....merci... mais... j'suis en repos la...enfin je veux dire..

puis l'idee que Mast ne connaissais surment pas sa renomée de danseuse nue surgit dans sa t^tete...

heuu...fait pas attention hein! je..suis un peu deboussolée...heuu.. MOi c'est Narcisse...enfin en vrai je suis Cathie Mc Dougall, on m'appelle Narcisse.. merci piur le..truc...bleu...c'est trés joli..

elle atrapa le petit bonhomme dans ses bras et entreprit de sortir de cette salle tres angoissante ...puis elle se dit qu'il savais surement marcher a son age..le redeposa...rougit de plus bel..

j'ai vu des gens aller par la...il doit y avoir d'autre personne, des explications

salle commune

*bruit d'homme qui se reveille comme apres une veille de biture*

ça y est? on est arrivé???

j'ai de ces mal de crane...on esy quand au fait?

Un des médecins qui s'activaient dans la 72ème allée de la salle de cryogénisation, surveillait les capsules où étaient cryogénisées les personnes qui avaient fait le grand voyage.

Dans 10 jours, le vaisseau arrivera à destination. Les médecins s'employaient à "réveiller" les habitants de la salle. Cela prenait du temps. Ils doutaient qu'ils aient fini la décryogénisation avant l'arrivée du vaisseau.

Il regarda la capsule "31101966", il se dit que ce serait la dernière à être réveillée et que celle-là en tout cas ne sera pas prête à temps.

Il prit sa fiche et apprit qu'elle s'appelait Takhisis (tout court, se dit-il, un surnom probablement...), et que c'était un fonctionnaire sur Terre. Dans son service, elle s'occupait d'accorder des subventions à des entreprises ou à des particuliers, dans le but d'inventer toutes sortes de systèmes servant à diminuer toutes les formes de pollution...

Bref, pour ce que ça avait servi..., la Terre n'était plus qu'une poubelle. Y vivre maintenant relevait de l'exploit. Elle avait dû faire le voyage pour éviter de commettre les mêmes erreurs que sur Terre...

Le médecin se remit au travail.

Stark et Rey entrèrent dans la grande salle silencieuse et froide.
- Bon, regardons si l'on peut récupérer des matelas dans les caissons vides, allons-y dit il avec un sourire d'encouragement à l'attention de Rey.

*Reya parcourait des yeux la salle. Elle remarqua que depuis sa dernière visite, des capsules avaient été déboulonnées et déplacées.*
*Tous ces gens étaient étendus dans leurs capsules, le regard froid ou les yeux fermés. Certains n'étaient pas dans un état joli à voir du tout... une malfonction précoce de leur processus de cryogénisation ? A quoi pouvait ressembler une personne dont la capsule était tombée en panne il y a vingt ans, et non, dans les dernières quarante-huit heures, comme la plupart des personnes qui gambergeaient actuellement sur le Shuttle ?*

*Reya et Stark cherchaient des matelas... Mais les capsules obliques étaient toutes désespérément en métal.*
(hrp : dans la description de Ricky, il n'est pas question de matelas... D'autant plus qu'on n'arrête pas de décrire le Shuttle comme un truc pourri, sans le sou, et définitivement pas luxueux ! Cela dit je doute qu'on soit couchés directement sur le métal dur, il doit y avoir au moins un revêtement un peu doux, genre linoleum. /hrp)

"Diran-san. Il va falloir enlever les revêtements des capsules vides. Mais comment ? Avec nos doigts ?"

*Reya marcha devant quelques capsules, pour s'arrêter devant l'une d'elles qui avait explosé. Elle se pencha et ramassa un des débris de verre blindé. Elle avait choisi le plus gros morceau, et avait à présent en main une sorte de pointe, dont la base était à peu près aussi large que le manche d'un gros couteau, et qui était aussi longue qu'un petit canif.*
*Reya avança sans émotion, son morceau de verre à la main, devant les capsules, jusqu'à se trouver devant une capsule vide. Sans un mot, elle utilisa la pointe sur les rebords du revêtement. Avec beaucoup de mal, et en s'y reprenant de nombreuses fois, elle arriva à décoller les rebords. Elle se rendit compte qu'une fois arrivée là, tirer un coup sec pour continuer à faire venir le revêtement ne suffirait pas, et un morceau de matière lui resta dans la main.*
*Au bout d'un moment, cependant, en continuant son ouvrage à l'aide de la pointe, elle avait détaché toute la matière souple du fond de la capsule, bien qu'elle fusse coupée çà et là, de coupures maladroites et involontaires.*
*Reya roula le fin matelas et le laissa tomber à ses pieds, avant de passer à la capsule suivante.*
*Soudain, elle s'arrêta. Son regard resta fixé sur une capsule contenant toujours son occupant.*
*Sur l'affichage du socle, on pouvait lire le nom : "Satoshi Katsuragi. Officier militaire." *

*Désemparée, Reya resta immobile un petit moment.*

Quand Léda ouvrit les yeux, il lui fallu quelques secondes avant de se rappeler qui elle était, et ce qu'elle faisait là. Tout lui revint par bribes. Le vaisseau, la cryogénisation... Elle était arrivée, alors? Ce n'était pas si terrible, en fin de compte, ce voyage qui lui faisait si peur! Elle parvint avec un peu de mal à activer le mécanisme d'ouverture de la porte de la capsule, et fit quelques pas hésitants. Deux personnes fouillaient les caissons, mais elle préfera les ignorer superbement, et s'étendit longuement et paresseusement avant de lisser sa jupe du plat de la main. Elle devait avoir une de ces têtes... Elle avisa son sac, et s'empara du petit miroir de poche qui ne la quittait jamais, ainsi que d'une impressionante trousse de maquillage.

En effet, ce n'était guère brillant.

Elle s'assit sur la première caisse qu'elle trouva, croisa ses jambes nues et entreprit de réparer les dégâts du mieux qu'elle le pouvait, royalement indifférente à tout ce qui l'entourait. Une fois remaquillée et recoiffée, elle rangea ses accessoires, ferma soigneusement son petit sac noir, et quitta la salle sans même avoir jeté un regard autour d'elle.

Salle commune

Stark regardait dans un caisson, pour voir ce qui pouvait faire office de matelas, mais la couche de mousse semblait collée aux parois du cocon...
Si il essayaient de retirer le truc ça allait leur pendre des heures, sans compter qu'ils n'étaient même pas sûrs de pouvoir les récupérer intacts.
Il regarda un instant Rey s'acharner, mais il savait qu'elle était tétue, et que ça ne servirait à rien de lui dire qu'elle se fatiguait peut-être pour rien. Stark se tut donc pour ne pas la froisser.
Il se pencha pour regarder dans les caissons à bagages, peut-être certains contiendraient-ils des textiles quelconques ?
Soudain, le souffle d'un caisson qui s'ouvre se fit entendre, il tourna la tête et vit la jeune femme qui en sortit, affectant de ne pas les voir. Bien, si elle n'avait pas envie de demander de l'aide, qu'elle se débrouille...
Stark ouvrit un sac de sport qui contenait les effets vêtements d'un passager, et commença à trier. Il trouva un t-shirt blanc, arborant l'Hinomaru sur la poitrine, il le sorti pour le donner à Rey.
Elle semblait avoir réussi à décoller un matelas, et s'était approchée d'un autre caisson.
Mais elle se tenait devant, sans bouger, légèrement tremblante...
- Rey ? ça ne va pas ?
Il s'approcha, pensant qu'elle était peut-être tombée sur un macchab un peu pas jobard. La plaque indiquait "Satoshi Katsuragi. Officier militaire."
- Rey ?

*Reya sembla sortir de sa torpeur quand Stark prononça son diminutif. Elle se tourna un instant vers lui, sans émotion apparente.*
*Puis ses yeux revinrent vers l'homme dans le caisson. Elle passa sa main comme une caresse sur la paroi de verre blindé.*

"C'est mon tuteur. Celui qui m'a élevée."
*Puis elle tapota son doigt sur l'affichage, à l'attention de Stark.
On pouvait lire : "ETAT DU SUJET : décédé". *
*Quand les yeux de Stark revinrent de l'affichage sur le visage de Reya, elle lui dit, d'une voix étrange, éthérée :*
"Je suis livrée à moi-même, maintenant. A quoi vais-je servir ?"

*Au bout de quelques instants d'un silence bizarre, elle réalisa que Stark s'était approché d'elle pour lui tendre le T-Shirt. Elle le saisit sans un mot, revint un peu en arrière, et l'enroula avec le matelas mousse qu'elle avait arraché.*
"Ca nous fait déjà deux linges. Vous devriez continuer à regarder dans les bagages des passagers. Voyez si vous pouvez trouver d'autres pulls comme celui ci."
*Elle étira légèrement le pull de Patterson, enfilé par dessus sa curieuse combinaison moulante.*
"Pour moi, je vais continuer à arracher quelques matelas."
*Elle s'avança de nouveau devant les capsules cryo, repassant une nouvelle fois devant celle de son tuteur décédé. Cette fois encore elle s'arrêta un instant, pour le fixer... Puis elle avança de quelques pas, et s'acharna sur le matelas de la capsule suivante.*
*Ses mains tremblaient un peu.*

Oh putain.... il f...fait...fr...froid!

Un homme jaillit d'une des capsules

Wahou.... Pas top la déco... si j'avais su... enfin... Y a quelqu'un la dedans??? *rien*

Bon... ça commence bien mon petit Brian...

[self]