Dans les couloirs, a proximité de la salle commune

Virus avait vu sortir sa proie. Normalement, pour ce qui concernait ses contrats, Virus evitait de trop approché sa victime. Il se contentait de faire ce qu'on lui demandait, avec professionalisme, sans poser de question.

Normalement...

Mais la situation où se trouvait plongé Virus etait loin d'etre normale. A plusiseurs dizaines d'années de stase de la Terre, donc de ses employeurs, Virus se sentait les coudées franches. Et son naturel prenait le pas sur son professionalisme.

Virus finit par rattraper Slobodan en quelques foulées rapides.

-"Mr Kobb? Mr Kobb? Attendez moi s'il vous plait *sourire honnete plaqué sur le visage*

-"Que diriez vous de cheminer ensemble? Enfin bien sur, si cela ne vous derange pas! *sur le ton de la confidence* Et puis... j'avoue éprouver une certaine angoisse a me promener seul le long de ces couloirs sordides! Qui sait ce qui se cache dans leurs ombres avec tous ses clandestins qui rodent. Je desespere de trouver un endroit où dormir qui ferme a clef! *air malheureux*

Puis soudain, son visage s'eclaire.

-"Et comme cela, nous pourrions deviser tranquillement en chemin! Qu'en pensez vous?"

Seul...Cette seule pensée lui paralysa l'esprit...Il se revoyait perdu, courrant à travers tout le shuttle pour en trouver la sortie. Il regrettait d'être sortit de la salle mais se refusait d'y retourner les autres pourraient trouver çà suspect.
A force de courage il arrivait à avancer d'une façon a-peu-près normale mais son coeur battait à la chamade et il inspectait du regard chaque endroit plongé dans l'obscurité.

Seul...des bouffées de chaleurs commençaient à arriver, Slobodan avait une grave impression de dégat et pensa à plusieurs reprises faire marche-arrière..."je trouverai bien une excuse"...pensait-il...
Respiration rauque, sueurs froides, coeur en exitation, quelques minutes avait suffit à le faire fléchir. Un soudain bruit de pas derrière lui et venant dans sa direction rajouta au cauchemard, il commençait à vraiment paniquer.
Le pas rapide se transforma en course. *Trouver un trou vite*...

"Mr Kobb? Mr Kobb? Attendez moi s'il vous plait"

Slobodan se redressa, il reconnaissait la voix, c'était celle de le l'homme de tout à l'heure, Vincent Russel, pensait-il se rapeller.
Slobodan fronça les sourcils...l'avait-il suivit ? Lui voulait-il du mal ?
Puis considérant sa paranoïa, se ravisa et s'arrangea pour accueillir Vincent de façon présentable.

L'homme qui émergea d'un angle du couloir était bien Vincent...Soulagement inaudible, la frayeur retomba aussi vite qu'elle était montée. Il voulait juste marcher et discuter avec lui.

"Mais ce serait avec plaisir M.Russel, cela n'en sera que moins monotone.
Je vous avoue que moi-même quelques frayeurs à me promener dans ces couloirs, on ne voit vraiment rien mais je ne crois pas qu'on ait grand chose à craindre tous les deux" affirma-t-il avec un grand sourire, "le meurtrier ne viendra pas nous dévisager."

"J'espère que la replique de M. Tedunis ne vous a pas trop troublé tout à l'heure. C'est un homme spécial vous savez, un grand chercheur. Alors des fois il lui arrive de mettre sa vie au niveau de son travail et de prendre les gens de haut mais c'est un homme très gentil, vous verrez vous finirez par l'apprécier."

Les deux hommes marchaient de front, la largeur du couloir était juste adaptée. Si quelqu'un ou quelque chose déboulait en face sans prévenir, il percuterait à coup sûr les deux hommes.

"Alors, vous aussi vous réver d'un monde meilleur ? Vous pensez faire quoi sur Pandora ?"

-"Réveur sans doute, idéaliste je ne pense pas! A vrai dire, je ne nourris que tres peu d'espoir sur la vie a Pandora... Le cadre change, mais les hommes, eux, restent les memes *soupire làs* La meme betise, la meme peur face a l'inconnu, et la meme violence en definitive. D'ailleurs, je crains que cette planete ne soit trop dure pour des hommes comme moi ou Alastor.

Peut etre meme pour des hommes comme vous. *regarde intensément son vis a vis*

Vous imaginez bien que nous en sommes qu'au debut de la colonisation. Dans cette optique, l'ouest sauvage pourrait etre une analogie pertinente. Sans les indiens evidemment. Mais je crains que la loi et l'ordre public ne soient pas particulierement respectés, du moins pendant les premieres années.

Ou alors a l'inverse! Si par malheur nous decouvrions une ressource naturelle inconnue de la Terre avec un enorme potentiel, vous pouvez etre certains que les chiens de guerre des differentes multinationales rappliqueront ventre a terre... Et on pourra tabler sur un regime militaire, presque tyranique, afin de s'assurer que la source de profit n'echappe pas a leur controle"

*Sigh*

-"A vrai dire, j'espere juste qu'un spatio-port potable sera pret pour notre arrivée, que je puisse tenter de recuperer un billet de retour le plus rapidement possible. Apres tout, je n'etais pas tres chaud pour entamer ce voyage. Mon cher géniteur m'a... comment dire... quelque peu forcé la main... *volume de la voix qui s'eleve progressivement* en menacant de me deshériter si je n'obtemperais pas! Quel vieu fou! Qu'il aille au diable, lui et ses principes stupides!"

S'en suit un moment de silence, que Vincent semble mettre a profit pour reprendre son calme. Puis, de nouveau souriant, il se retourne vers Slobodan.

-"Mais vous? Qu'est ce qui a bien pu vous amener a faire le grand saut? Avant que votre ami me fasse comprendre de maniere fort peu subtile que j'etais de trop a votre table, vous aviez parler d'une femme je crois bien!

Je n'ose croire qu'une scene de ménage vous ait poussé a franchir trente année de stase pour la quitter! Ou alors, si c'est le cas, je tiens absolument a ce que vous me racontiez tout en détail!" *rire*

La discussion allait bon train. Sans s'en rendre compte, il avait oublié ses peurs, ses soupsons de la journée. Son interlocuteur trouvait les mots pour le captiver, le rassurer...le rendre plus docile
Mais instinctivement, chaque fois que son esprit semblait respirer le bien-être, une voix intérieur le poussait à la prudence. Il avait beau lutter de toute son âme, chaque sourire était un pretexte à la voix de ressurgir.

*Fuis bordel de merde...il est de mèche, il va te flinguer...Barre-toi*
*Silence, je vous ai trop écouté avant et regardez où çà m'a mené.*
*Fuiiiiis je te diiiit.*

Slobodan tentait de suivre la conversation tant bien que mal mais sa paranoïa le rendait skizophrène, l'empéchant de se concentrer. Toute cette peur des autres, il en avait marre, fatigué d'éviter les gens pour une simple suspiction. Il voulait en finir et se sera ce jour, cette heure, là dans ce shuttle à la dérive et à des A.L de la Terre.

Une vague de stress le frappa avec violence, le forçant à s'arréter

"Excusez-moi, j'ai un petit mal de crâne et j'ai l'impression qu'il va en empirant"...expliqua-t-il à Vincent..."mais qu'importe continuons, on verra çà plus tard".
"Ah vous avez entendu la conversation ? Non je vous en veut pas", rassura Slobodan, croyant dicerner un regard interrogateur dans les yeux de Vincent. "Oui effectivement, j'ai quitté ma femme... mais... pas de cette manière dirons-nous". Vincent semblait faire la distinction entre ses mensonges et le reste. *Bah après tout je ne risque rien à ce que lui le sache* pensa-t-il.

"J'ai quitté la Terre pour un...une différence de point de vue avec l'agence qui m'employait. Je travaillais sur un projet qui en fin de compte n'apportait rien de bon. Pour être franc, je travaillais sur un projet de virus commandé par l'armée...Mon cher projet de virus "humanitaire" s"est vu transformé en vulgaire agent chimique, future arme de nos chers pontes."

"Je n'ai pas aprécié et je leur ai fait comprendre. Ma femme, qui travaillait avec moi sur le projet est responsable de ma présence ici. Je devrais la remercier en fin de compte, c'était çà ou l'assurance d'une mort rapide et incompréhensible."

"Voilà mon cher vous savez tout", avoua Slobodan dans un sourire. "Evitez d'ébruitez çà, si jamais çà se sait un jour, on risquerait de me le faire payer au centuple."

C'était la deuxième personne à qui il avouait son passé. Il ne voulait pas l'ébruiter et pourtant il le racontait dès qu'il se sentait bien.

*Mauvais çà, faudra faire gaffe maintenant*

Ainsi la substance qu'il devait recuperer etait un virus experimental. Il dut mobiliser toutes ses ressources mentales pour ne pas eclater de rire. Les personnes qui l'avaient engagé, et qui connaissaient son nom de code, devaient avoir un esprit aussi tordu que le sien. Le bon vieux principe du "qui se ressemble s'assemble", avaient-ils dû penser.

Virus n'etait pas doué pour l'empathie. Ce qui se passait dans la tete de ses interlocuteurs, il n'y prettait pas attention. Sauf sur un point. La peur. Et Slobodan puait la peur, alors qu'ils parlaient, cheminant tranquillement a travers les couloirs. Pourtant le numéro de Virus etait rodé. Il n'en etait pas a son coup d'essai avec "Vincent", et on ne le prenait que rarement en defaut. Hors, visiblement, malgré tout son talent de comédien, Slobodan continuait d'avoir peur de lui.

Et pourtant il se confie à moi, pensa Virus. Voila qui est... curieux. Peut-etre une envie d'en finir. Certaines proies, apres une longue traque, apres avoir a tout perdu, y compris l'espoir, reagissaient comme cela, en s'offrant a leur prédateur plutot que de continuer a fuir. Ce qui etait horriblement frustrant.

Haussant mentalement les épaules, Virus reprit le fil de la conversation.

-"Ah, les femmes! Source des plus grandes souffrances! Nombreux sont ceux qui ont connu la damnation entre leurs griffes... Je ne connais qu'un seul remede dans ces cas la: nuit blanche, moults zubrovska, et reveil dans les bras d'une inconnue! Vous n'oublierez pas la cruelle, mais au moins, vous vous vengerez de la gente féminine en vomissant copieusement dans le conapt de l'inconnue, avant de vous esquiver le plus goujatement possible. C'est mesquin je sais, mais cela procure néanmoins un certain soulagement. *rire*

Par contre, si je puis me permettre, vos soucis avec vos... employeurs, me paraissent plus préoccupants. Diable, vous parlez de l'armée quand meme! Ils ne sont pas du genre à laisser leurs employés s'en aller où bon leur semble... et encore moins enclins a les laisser ebruiter leurs petits secrets. Je ne puis que vous conjurer a faire preuve de plus de prudence quand aux personnes a qui vous reveler la raison de votre présence ici, meme si je vous remercie d'avoir ete franc avec moi. *sourire*

*Te prend par l'épaule*

En tout cas, vous m'etes sympathique Monsieur Kobb, et comme j'ai une sainte horreur des militaires... vous pouvez compter sur mon aide! Tant que vous ne me demandez pas d'affronter un commando sanguinaire a main nue evidemment *rire*

Mast stoppa soudainement Narcisse dans le couloir menant à la salle commune.

"Hep,Narcisse ,ca tedérange pas si je mets un peu de musique... j'espeère que t'aime la black music, parce que moi je ne peux pas m'en passer. Au fait, tu fais quoi dans la vie, à part trainée dans des vaisseaux chelous comme celui-ci."

hein? heuu moi? ba je suis danseuse...

voyant a quoi ressemblait les couloirs et les salles elle compris qu'elle etait dans une sorte de transport en commun de luxe...enfin presque.. elle se souvint de l'homme enpacktant ses affaires tandis qu'elle perdait connaissance

ecoute dis moi, je suppose qu'il ya des bagaes non? on doit avoir des bagages? je voudrais retrouver les miens...m'habillée plus....a mon gout

"Ben, moi, je te trouves vachement bien comme ca...Franchement, ca le fait trop. Mais bon, si tu le veux, on va aller cherhcer tes bagages, parce que moi je ne sais meme pas si j ai des bagages vu que j'avais la tête ailleurs hier soir. Tiens, on pourrait se renseigner..."

ecoute...je sais pas pour toi mais la je me sens mal..pas a ma place..qu'est ce que t'en pense? il doit bien y avoir un endroit pour manger? je suis affamée!

Mast toujours aussi insolent et avard.

"Ouais, pas mal ton idée, tu sais qu'il y en a dans ta tête....Franchement la classe, moi je me ferais bien un bon maxi burger...Je pense que la salle est de ce côté, ca sent la bouffe.En plus je suis trop fort, c'est marqué dessus ... yeah yeah trop un génie de chez ouf... A tiens, ya l'air d'y avoir du monde par là...J 'espère qu'ils ont pas tous des têtes d'aliens ou de je ne sais quoi."

par la? par ou je vois pas!

"Attends, donne-moi la main."

Il l'emmena vers une porte dur le côté du couloir. Le fait de prendre sa main lui envoya une pulsion éclaire et chaude vers le coeur.

" Mais avant de rentrer, on va être stratégique. On va pas prendre de risque bêtement.Tu passes en première, moi je me cahce derrière toi, ok? De tout facon, dans l'autre sens, ca marchera pas.Allé, go..et surtout garde le sourire, on sait jamais."

[HRP]
Hey les potos...kes vous foutez là ??

zavez lu au moins les posts précédents ? Zavez remarqué que c'etait un dialogue un rp monté à deux ?

Pouvez pas en créer un autre à côté ?
Foutez-moi le camp recta ou je sors le carsher...dediou !

Edit du moderateur:Il sont juste passée par les couloirs et gene en rien ton rp
[HRP]

EDIT
[HRP]
Arf, dsolé les potos j'étais H.S
[HRP]

Vincent avait vraiment un don pour mettre les gens à l'aise. Pourtant, confronté à Slobodan, pour gagner sa confiance, il fallait se lever tôt. Il n'avait pourtant suffit que de quelques dizaines de minutes pour l'amadouer. Les voix se faisaient de moins en moins présentes, comme si elles-mêmes avaient compris l'inutilité de le craindre.
Vincent semblait vraiment chaleureux et n'hésita pas à lui proposer son aide. Slobodan était aux anges. Après des années d'isolation presque forcée, voilà qu'il se mettait à apprécier un parfait inconnu.

"Sans doute avez-vous raison à propos des femmes...Voyez-vous de mon côté je n'en ai que très peu cotoyé...J'ai souvent de meilleures relations avec mes bactéries qu'avec des humains et Lise était ma première femme, alors...Mais j'appliquerai votre méthode soyez-en sûr"... rajouta-t-il dans un grand sourire... "dès qu'on se posera je mettrai un point d'honneur à l'oublier, cette primate verreuse."

Vincent était de toute évidence bien plus coutumier des relations intersociétaires que Slobodan, la vie du labo avait réduit la sienne comme peau de chagrin, la limitant à ses rares collègues, rarement plus developpés sur le sujet.
Penser à ses anciens collègues l'avait amené à réfléchir aux actes qu'il avait commis. Vincent avait raison, l'armée ne laissait pas échapper de si précieuses informations de la sorte...et pourtant, il était encore là. Sans doute le geste inconsidéré de sa femme lui avait prévalue un sursis mais comme il le lui faisait si bien remarquer, si l'armée en avait eut vent, elle pouvait très bien avoir cherché à s'en charger dans l'espace, là où personne ne vus entend crier comme le disait le proverbe.

"Vous avez aussi raison sur ce point M.russel, si jamais l'armée a sut par un moyen ou par un autre que j'étais en vie et en partance pour Pandora, on peut supposer qu'elle aura envoyé quelqu'un pour me faire la peau. Je devrais être plus prudent et me méfier de tous ceux qui sont à bord.
Quoi-qu'il semblerait que l'assassin, si tant est que ce soit le même, ait des problêmes de cécité, il m'aurait confondus une poupée barbie, 'faut le faire quand même" dit-il ironique.

"Mais je suis sûr d'une chose c'est que là, maintenant, je me sens rassuré, j'ai déjà même quelques idées sur l'homme de main...Si jamais çà se confirme, j'espère que je pourrais compter sur vous pour me donner du soutien M.Russel. J'espère aussi qu'il n'y en a pas plusieurs."

*Mine soucieuse*

-"Si l'on y reflechit un tant soit peu, votre situation est délicate, meme si vous avez reussit a echapper aux griffes de vos poursuivants... pour l'instant. Il est probable selon vous qu'au moins un ou plusieurs individus sont a votre recherche dans le Shuttle, mais vous ne connaissez ni leur nombre, ni leur visage, ni leurs objectifs. Juste des suppositions.

Voila qui est pour le moins... delicat"

"Vincent" garde le silence un moment, faisant mine de reflechir aux données du problème. Soudain son visage s'eclaire

-"Je crois, peut etre, avoir trouver un moyen de vous aider, sans pour autant prendre trop de risques. Apres tout, nous ne sommes pas sorti ensemble de la salle commune, et pour l'instant, personne ne sait que nous nous sommes liés d'amitiés... a part le couple que nous venons de croisé evidemment. Mais je ne pense pas que le noir ait pu entrer dans l'armée, vu sa taille *rire* Quand a la femme, elle m'a plus fait l'effet d'une pintade qu'une dangereuse mata-hari *clin d'oeil* Non. Je ne pense pas qu'on puisse les classer serieusement comme un danger pour vous *sourire*

Ce que je vous propose, c'est de profiter de mon anonymat pour approcher discretement celui que vous soupsconnez! Indiquez-moi son nom, et contrairement a vous, je pourrais l'approcher sans qu'il se mefie de moi! Et peut etre arriverais-je a obtenir des informations interressantes a son sujet. Comme savoir avec qui cette personne traine, voire meme, avec un peu de chance, en apprendre un peu plus sur les raisons qui l'ont poussé a s'embarquer sur le Shuttle, et ainsi confirmer ou infirmer vos soupsçons!

Je pense tres franchement qu'au vu de votre situation, connaitre vos ennemis est la premiere des choses a faire, avant d'aviser sur les solutions a mettre en oeuvre.

Qu'en pensez-vous?"

"C'est pas bête comme idée çà !!"

Slobodan était ébahi de l'ingéniosité de Vincent, il semblait avoir une solution à chaque problême posé, trouver la juste équation qui rétablira la balance. Il ressemblait à cet homme...Gasparov...illustre joueur d'échec qui avait toujours un coup d'avance sur ses adversaires.

"L'inconvénient c'est que je ne vois personne pour le moment...Tous pourraient faire un tueur potentiel, le tueur psychopathe est similaire à tout autre personne jusqu'à ce qu'il commette son forfait, çà pourrait être n'importe qui, çà pourrait être vous..." dit-il d'un voix légèrement tremblotante.
"Et puis qui sait ce qu'il pourrait vous faire s'il vous surprend en train de fureter, d'espionner ? Il ne s'encombrera pas d'un géneur, j'en ai bien peur."

Ils disctutaient d'une éventuelle solution depuis quelques temps quand au carrefour de deux couloirs, un bruit se fit entendre d'un couloir perpendiculaire. Slobodan sursauta plus haut que d'habitude, le sujet l'avait passablement tendu. Un bruit de pas...un bruissement de vêtements... une persone venait de toute évidence vers eux. La seule chose qui avait évité à Slobodan de resombrer dans sa folie était le calme de Vincent. Parfaitement stoïque, il ne laissait transparaître aucune inquiétude, juste son regard demeurait fixé sur le couloir qui partait au nord.

Après quelques secondes, une forme se dessina dans la pale lueur des lumières. Elle avançait vers eux, inexorablement, elle se rapprochait.

"C'est lui, c'est mon assassin...J'en suis sûr...il nous a suivit pour me tuer...nan je veux pas" se mit-il à penser. Il voulait hurler mais aucun son ne sortit de sa bouche, la peur le tétanisait.
La forme se rapprocha jusqu'à devenir visible pour les deux hommes. Les premières choses que vit Slobodan furent les fils qui partaient du visage et courraient sur tous le corps. Dans le contre-jour, on croyait distinguer un arbre à lianes. Slobodan était au plus mal, toujours dans l'incapacité de bouger, il se mit à supplier mentalement que sa vie soit épargnée.

A deux mètres d'eux, la silouette se détachait bien et Slobodan dicerna une combinaison militaire. La couleur lui sauta aux yeux..."j'ai déjà vue une combinaison semblable, ici dans le vaisseau"...Levant les yeux, il remarqua que le porteur de la combinaison avait la peau du visage noicie et de longues cicatrices partaient du crâne pour continuer dans la nuque.
Le respirateur placé à l'emplacement du nez manquant lui donna la réponse.

"M. Afet ? Seth ? C'est donc vous ? Mais je vous ai sauvé la vie pourtant...pourquoi me...?" Slobodan ne finit pas sa phrase, il comprit son erreur, que Seth ne lui voulait rien. Celui-ci semblait ignorer les deux hommes.

"Vous allez bien ? Lui demanda-t-il. Vous voulez un coup de main ?"

* Seth marqua un arrêt à hauteur des deux hommes. Même si son visage était dirigé vers eux, impossible de savoir si ses yeux masqués les scrutaient ou non. *

"Vous allez bien ? Lui demanda Slobodan. Vous voulez un coup de main ?"

* En guise de réponse, Slobodan n'obtenu que le long sifflement du respirateur.
Le grands corps de l'individu se mit à nouveau en mouvement et bouscula légèrement Slobodan de l'épaule.

Il continua son chemin dans le couloir, disparaissant à l'occasion au passage d'un néon éteint par soucis d'économie.
Quelques métres plus loin, sa silouhette fantômatique n'était plus discernable.

Néanmoins le bruit d'un sas automatique indiqua qu'il avait quitté les couloirs. *

Slobodan ne réagit même pas à la bousculade.
"Etrange, il semble comme en transe, ailleurs...Cà doit être logique vu ce qu'il vient de subir, un syndrôme post-traumatique surement..."

Seth disparut comme il était arrivé. Il n'y avait eut aucune paroles échangées, juste des regards. Seth semblait s'être parfaitement remis de ses blessures et gambadait à présent sur le vaisseau..."comme quoi" pensa Slobodan, "il faut s'attendre à tout ici."

"Pas croyable..." s'exclama-t-il..."J'ai laissé cet homme moribond dans la salle cryogénique et je lui donnait pas une heure à vivre et voilà qu'il déboule d'un couloir...c'est...hallucinant..."

Slobodan en avait perdu le fil de l'histoire..."On disait quoi déjà ? ...Oui, faire en sorte de trouver le tueur avant qu'il ne me trouve...Il faudrait commencer par se méfier de tous les militaires qui pourraient se trouver à bord, c'est le job après tout...mas bon, çà fait déjà trop de monde...Je m'en sortirai jamais...surtout si je suspecte tout le monde..."

"Je crois que je devrais faire un tour au self, prendre quelques rations et m'isoler du reste du groupe...je n'ai confiance qu'en de rares personnes à bord...Je crois que je vais aller me planquer dans une capsule de sauvetage pour le reste du trajet...
Qu'est-ce que vous en pensez ? Je vois que çà..."

Citation :

"L'inconvénient c'est que je ne vois personne pour le moment...Tous pourraient faire un tueur potentiel, le tueur psychopathe est similaire à tout autre personne jusqu'à ce qu'il commette son forfait, çà pourrait être n'importe qui, çà pourrait être vous..."

*Voix déçue*

Ah j'esperais que vous auriez au moins un nom a me donner. Un debut de piste, un indice, meme de vagues soupscons feraient l'affaire vous savez? J'avoue avoir hate de commencer cette enquete, tel un Néo-Sherlock sur la trace d'un descendant de la famille Moriarty *rire* Mais je vous assure, je resterais prudent: je ne tiens pas a finir en plusieurs sacs poubelles evacuhé dans l'espace par le vide ordure du Shuttle *ne peut s'empecher de frissoner a ses propres paroles* Oui... Je crois qu'il vaut mieux que je sois prudent *faible rire*

Quand a l'hypothese du tueur psychopathe, elle me parait peu crédible. Vos anciens employeurs auront plutot fait appel a un homme de main, froid et determiné, plutot qu'un homme au profil psychologique quelque peu instable, tuant a tout va dans le vaisseau, et risquant ainsi de compromettre sa mission. Non, a vrai dire, je pencherais plutot pour un professionnel, un homme des basses-oeuvres, habitué à se salir les mains, et qui ne pose jamais de question sur le pourquoi du comment. Ces gens là sont des outils ma foi tres performants dans leur style, mais pas toujours tres malins *clin d'oeil* Peut etre est ce ainsi que nous arriverons a le coincer! La finesse contre la force brute! La plume contre l'épée! Mais je m'emporte *rire* Enfin, nous verrons bien. Voila une aventure qui promet d'etre en tout point excitante!

C'est alors que Slobodan et Virus voient emerger au detour du couloir une sombre forme encapuchonée, dont seul le sifflement rauque du respirateur artificiel brise le silence dans lequel elle se mure.

Sans avoir besoin de simuler cette fois-ci, un frisson traverse l'echine de Virus lorsque sans un mot, leur regard se croise. Quelque chose dans le visage atrocement suplicié de l'homme en face de lui semble faire comme un eccho au sein des méandres de l'esprit torturé de Virus.

Lui aussi connait la souffrance, pensa Virus. Peut etre meme sa vraie valeur...

La scene ne dura qu'un instant. L'homme continue son chemin, bousculant au passage Slobodan, sans un mot. Virus profite de ce cours moment de flottement pour rappeler a lui "Vincent", un instant disparu.

-Brrrrrr... Il donne froid dans le dos celui-la! A vrai dire, heureusement que nous etions ensemble, je n'aurais pas aimé le croiser seul dans un couloir! Mais vous aviez l'air de vous connaitre? Vous vous etes deja rencontrer?

Citation :

"Pas croyable...J'ai laissé cet homme moribond dans la salle cryogénique et je lui donnait pas une heure à vivre et voilà qu'il déboule d'un couloir...c'est...hallucinant..."

Citation :

"On disait quoi déjà ? ...Oui, faire en sorte de trouver le tueur avant qu'il ne me trouve...Il faudrait commencer par se méfier de tous les militaires qui pourraient se trouver à bord, c'est le job après tout...mas bon, çà fait déjà trop de monde...Je m'en sortirai jamais...surtout si je suspecte tout le monde..."

"Je crois que je devrais faire un tour au self, prendre quelques rations et m'isoler du reste du groupe...je n'ai confiance qu'en de rares personnes à bord...Je crois que je vais aller me planquer dans une capsule de sauvetage pour le reste du trajet...
Qu'est-ce que vous en pensez ? Je vois que çà..."

-Oui... Les militaires. Cela pourrait etre un bon debut de piste. Je vais voir ce que je peux faire de ce coté *clin d'oeil* Quand a votre discretion, cela me parait etre une idée excellente! Moins l'on vous verra, plus le tueur devra se decouvrir en posant des questions. Cela devrait grandement me faliciter la tache, et eviter que je ne m'expose trop!

S'arretant pres du self, Virus tend la main à Slobodan.

Mieux vaut eviter que l'on nous voit ensemble. J'essayerais de vous recontacter si j'ai des informations a vous faire parvenir. *semble reflechir un instant* Nous n'avons qu'a convenir d'un code! Je frapperais trois petits coups brefs, suivi de deux longs, lorsque je serais dans la salle des capsules. Il ne vous restera plus qu'a sortir de votre cachette une fois que vous saurez que c'est bien moi, et non pas un individu peu recommendable, qui deambule dans la salle! *sourire franc*

Sleever arriva dans le couloir, croisant ces individus qui semblaient parler de choses plus ou moins importantes...

Messieurs.

"Merci M. Russel, Je crois que mes chances d'arriver à bon port reprennent en vigueur grâce à vous. Bonne chance dans votre enquête, je vais tout de même essayer de prendre deux ou trois bricoles dans le self, hisoire de pas mourir de faim.
Ne vous inquiétez pas je vais être prudent, personne ne me..."

Slobodan ne termina pas sa phrase, un homme passa devant eux, les saluant d'un banal..."Messieurs"...La chose aurait put en rester là mais Slobodan dévisaga l'inconnu de façon insistante...et tout en restant fixé sur lui, chuchota à Vincent :

"Voilà exactement le genre d'individu susceptible de remplir la fonction de tueur, froid, hautain...Il me plait pas...et c'est le seul qui nous ait vu ensemble jusqu'à maintenant...On devrait se méfier de lui."

*silence de mort, face à face tendu*



Terminant sa phrase et après une rapide analyse du regard de l'inconnu habillé à la mode "Néo", mode très répandue sur Terre à leur époque, Slobodan se retourna vers Vincent..."Oui donc je disais que personne ne me verra, aussi furtif qu'un courant d'air..."
Slobodan était très sûr de lui, ce qui était assez étonnant aux vues de ce qu'il c'était passé un peu plus tôt mais il se sentait grisé par les évênements qui pouvaient se produire. Il serra vigoureusement la main de Vincent et s'engouffra dans le self avant autant de furtivité qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine mais il donnait tellement de sérieux à son entreprise qu'il ne voyait pas le ridicule de sa démarche.

[self]

Virus regarda Slobodan s'eloigner, avec la discretion qui le caracterisait, un leger sourire aux levres.

Decidement... En voila un qui risque d'avoir de serieux problèmes une fois sur Pandora. S'il y arrive evidemment. Pourtant, cet homme doit etre doté d'une intelligence brillante. Quel dommage que cela soit gaché par tant de naïveté, pensa Virus

En attendant, tout s'etait déroulé exactement comme il l'esperait. Et bien plus rapidement que ce qu'il avait prévu. Il allait pouvoir s'amuser comme un petit fou a present!

Faisant face a l'homme habillé tout de noir.

Bonjour Monsieur. Je ne crois pas vous avoir vu dans le Shuttle. Vous etes sorti recemment de la chambre cryo?

*tend sa main*

Vincent Russel. Embarqué malgré lui dans cette épave volante.

*Sigh*

Sleever ne répondit pas au geste de l'homme qui se trouvait en face de lui. peut-etre n'aimait-il pas le contact...

Sleever.

Le leger sourire de "Vincent" se changea aussitot en moue méprisante, alors que Sleever refusait ostensiblement sa main tendue.

-"Hmpf.

Monsieur Sleever, bien.

Voila des présentations que l'on pourrait qualifier de... concises. Vous faites expres d'etre aussi irritant pour les premiers contacts ou est-ce un comportement naturel chez vous?"

Bizarre, son visage me dit quelque chose. Je l'ai deja vu quelque part, mais ou?, pensa Virus

Pas besoin de raconter ma vie. Nous nous sommes présentés, cela suffit. Enchanté Vincent Russel.

C'est à ce moment que Sleever tendit sa main à l'homme qui lui avait adressé la parole.