Manger une bouchée

La réaction de Meth' était normale. Et sa solution très pertinente.

Le problème c'est qu'on n'a plus le choix. Soit on crève sur ce raffiot, soit on s'installe sur la planète, si on y arrive bien sûr.
Reste à savoir comment on s'y prend.
C'est comme quand tu tapes l'incruste dans une fête privée. Soit t'y vas comme un gros bourin, tu fous ta musique à fond et tu t'empiffres de petits fours et tu risques de te faire jeter ou de pourrir la fête prématurément.
Soit tu tapes l'incruste tranquillou, tu fais profil bas, tu t'adaptes, tu te fais accepter et là tu pourras mettre ta musique et profiter de la fiesta jusqu'au bout de la nuit.

Sauf qu'en l'occurence, concernant l'arrivée sur cette planète, Patterson savait que le choix avait déjà été fait mais il n'en laissa rien paraître.

*Gambit était resté pensif jusqu'à maintenant*
...les indiens d'amérique.
*Les conversations s'intterrompent*

La majorité des indiens d'Amérique ont été tués par de simples virus apportés malgré eux par les Européens.
Comment allez-vous éviter que cela se reproduise ? Il se peut que nous mourrions tous d'une nouvelle maladie en sortant du vaisseau, mais il se peut aussi que nous décimions toute la faune et la flore locales.
*A alexei* Et vos études seront de l'ordre de l'autopsie...

Aaah ces écolos aux belles paroles, ils oublient qu'il transpirent des pieds comme tout le monde

Bon, évidemement il y aura surement une période de quarantaine durant laquelle personne ne sortira du vaisseau, on ne va pas nous jeter dehors... mais après ?

*Tout ce qui avait dit jusque là n'avait pas trop rassurée Reya.*
"Encore faudrait il que le vaisseau atterisse en un seul morceau... Sinon, je ne crois pas qu'ils arriveront à contrôler grand chose. Alors pour la quarantaine...

Samui..."
*Elle frissonne.*

"Il fait froid ici..."
*Ses joues rougissent un peu, et elle baisse les yeux sur l'infâme sandwich.*

Et après, maître Gambit ?

L'inconnu.
Mais vous deviez le savoir en embarquant sur ce vaisseau, comme chacun d'entre nous, même si j'ai l'impression que beaucoup sont arrivés ici par hasard ou contre leur volonté.
La seule garantie, c'est que cette planète est censée être viable pour l'homme. Dans quelles conditions ? Nous le découvrirons sur place.
Il est évident que notre présence aura un impact sur la planète.

De façon pratique, il ne sert à rien de faire des suppositions et de partir en vaines conjonctures. Nous ne savons pas ce qui nous attend. Profitons du confort moderne de ce vaisseau, même sans énergie et sans eau, c'est déjà beaucoup plus que ce que nous risquons d'avoir.

Effectivement, Reya Nami, l'état de ce vaisseau devient de plus en plus inquiétant. L'essentiel est qu'il puisse arriver en orbite. Après, il reste les capsules de sauvetage qui sont assez simples d'utilisation mais qui ne pourront transporter que très peu de matériel.
On se retrouvera bel et bien sans quasiment aucun apport technologique sur cette planète et on devra se débrouiller sans.
Sans abri, sans vêtements de rechange, sans médicaments, sans armes, sans outils.
Savez-vous fabriquer une cabane avec vos seules mains ?
Savez-vous chasser sans armes ?
Savez-vous faire un feu sans briquet ?
Savez-vous vous orienter sans boussole ?

C'est le pire cas de figure qui puisse nous arriver, mis à part la destruction du vaisseau avec nous à bord.

Patterson s'arrête brusquement. Parler ainsi le soulage de la culpabilité assez stupide qu'il ressent. Avant d'embarquer, il ne se serait jamais posé de telles questions. A croire que la cryogénisation l'a ramolli.
Face à l'insouciance et à l'ignorance générale, il se sent obligé de les avertir, de les préparer.
Mais cela ne sert à rien et il s'exprime d'une voix qui n'est pas la sienne. Il n'est pas dans son rôle et il temps pour lui de reprendre sa place.

Le visage de Patterson qui s'était détendu tout au long de la conversation reprend son masque d'impassibilité et d'indifférence.

Il enlève son épais pull de laine brune et le donne à Reya.

*Pendant que Patterson parlait, Reya avait mâché son sandwich sans grande conviction. On voyait qu'elle n'aimait pas ce qu'elle mangeait, mais c'est comme si ça n'avait aucune importance.*

*Quand il s'était adressé à elle, elle avait relevé le nez, les joues légèrement striées de rouge.*

*Puis, le visage de l'homme était redevenu impassible.*
"Demo... je ne sais pas faire le quart de tout ça, moi. Je ne peux pas aidé des gens à survivre !"
*Il lui tendit son pull, et elle rougit à nouveau.*
"Patâson-san..."
*D'une main hésitante, elle le prit tout de même, et l'enfila par dessus sa combinaison.*
"Patâson-san... Arigatô. Dômo arigatô."
*Elle se tut quelques instant.*

"Si nous sommes tous séparés... Patâson-san pourra-t-il faire survivre les gens qui seront avec lui ? Et Arekusei-san ? Est-ce que l'un de vous pourrait protéger Zoe-chan ?"

[HRP]Siffle entre ses dents : Tu vas me la serrer cette main oui ?!
Ce qui se passe ici a lieu après la réaction d'Aleksei, quelle qu'elle soit.[HRP]

Il commença a faire le tour de la pièce en se présentant et en serrant des mains. Au petit échange de Meth et Patterson, il acquiesça. C'est ce qu'il avait toujours pensé, mais il était trop tard, et tous avaient le droit à la vie... Même la vie, s'il y en a, sur cette autre planète culpabilisa-t-il, mais l'instinct de préservation était trop fort et il ne pouvait aller contre cette lâcheté naturelle, ses convictions en matière d'écologisme n'étaient plus assez affermies. Avec un sourire qu'il voulait encourageant, plus pour détendre l'atmosphère que parce qu'il se sentait amusé, il se retourna vers Patterson.
- En ce qui me concerne, tant qu'il y aura des hommes et des bêtes, je ne manquerai pas de travail, dit-il
S'il reste des hommes et des bêtes, pensa-t-il pour lui-même.

Edit de Zoé et Nami :

Un grand monsieur, qui était arrivé auparavant, mais dont Zoé n'avait pas fait attention, faisait le tour de la tablée pour serrer les mains...
Quand il arriva à hauteur de Reya, elle refusa de toucher sa main, et se contenta de s'incliner poliment, à la japonaise.
Quand il dit "Thomas David", pour se présenter à elle, Reya, rougit un peu, et lui répondit d'une voix penaude :
"Hajime mashite. Je suis Nami Reya. Yoroshiku ne."
Arriva, le tour de Zoé... L'homme lui tendit la main.. Gênée, elle baissa la tête...
Nami, voyant sa soeur de timidité en difficulté, fut soudain prise d'un sursaut de courage :
"Sumimasen, Dabido-san. Zoe-chan est très timide... et je ne suis pas trés douée avec les gens. Excusez-nous."
Et elle s'inclina une nouvelle fois.

Comme si les paroles de Thomas avaient été prophétiques, Goldie poussa la porte du self avec rage, faisant se retourner les visage sur elle.
Voyant tous les regards braqués sur elle, elle pointa son menton en avant, bravant silencieusement cette foule qui lui reprochait silencieusement son esclandre.

Profitant de ce moment de calme, elle se posa au milieu de la salle et s'adressa à tous de sa voix chaude, vibrante de colère.

- Salut! Je viens vous annoncer qu'on a une épidémie de poux sur le vaisseau!

Entendant quelqu'un ricaner à ces mots, elle le foudroya de son regard glacial puis reprit lentement.

- Il faut que nous mettione en quarantaine ceux qui sont porteurs de ces saloperie de bestioles sinon bientôt on sera envahit.
Il me faut des volontaires pour le contrôle de tout le monde et que chacun passe par cette inspection.
Tout le monde est d'accord?

Mettant ses poings sur sa taile de guêpe, elle promena son regard sur tous les présents de la salle pour connaître l'opinion de chacun.
Elle s'arrêta net lorsqu'elle remarqua le pull de Patterson sur les épaules de Reya Nami. Ne la connaissant pas encore, elle détailla la jeune femme des pieds à la tête pour l'évaluer, plissant légèrement ses yeux puis un sourire indéchiffrable apparut sur ses lèvres.

*Reya regardait la nouvelle arrivante, terrifiée.
Quand Goldie se mit à sourire, elle eut un mouvement de recul.
Elle attendait la suite.*

(HRP : faudrait peut-être se mettre d'accord sur un truc tout con : le système des temps qu'on emploie. Soit présent tout le temps (et passé antérieur quand on parle de sa réaction pendant l'intervention d'un perso précédent), soit imparfait/passé simple.
Mais là je passe de l'un à l'autre suivant vos posts...
Je devrais peut-être poser ma question dans le forum HRP ?
/HRP)

Patterson répondit d'une voix froide à Nami.

Si nous sommes séparés, nous tâcherons de nous retrouver. Les capsules de sauvetage contiennent de petits mais puissants émetteurs radios qui nous permettront de rester en lien, de se repérer et de nous soutenir moralement.
Survivre seul est très difficile.
Il faudra coopérer au mieux avec les personnes qui seront proches de vous, même si elles ne vous plaisent pas.
Une situation extrême peut vous pousser à des actes extrêmes.
Si cela arrive, considérez ces actes comme des actes de survie et non comme une remise en cause de vos convictions ou de votre humanité.

Zoe pourra compter sur mon aide, tout comme j'espère pouvoir compter sur la sienne.

Patterson se retourne vers Thomas.
"Des hommes et des bêtes ?"

Quel est votre métier, si ce n'est pas indiscret ?

C'est alors que Goldie rentre dans le mess, l'air furieuse et parlant d'épidémie de poux et de quarantaine.

Vous êtes infectée, miss Goldie ?

La vision de petites bêtes grouillant dans l'opulante chevelure blonde dont elle devait être si fière le réjouissait au plus haut point... mais il n'en laissa rien paraître. Il tenait à ses yeux et à ses attributs masculins.

Patterson a écrit:

Si cela arrive, considérez ces actes comme des actes de survie et non comme une remise en cause de vos convictions ou de votre humanité.

*A ces mots, (avant l'entrée de Goldie), Reya avait baissé la tête, et pris un air sombre.*

"Watashi no... ninjô ?", s'était elle murmuré, dubitative et triste.

Alors qu'il ouvrait la bouche pour répondre, il profita de l'entrée de la belle blonde pour éluder un peu la question de Patterson. Il leva légèrement les yeux au ciel et murmura avec un grand sourire.
- et des femmes, bien entendu...
Après l'intervention de Goldie, il devait bien admettre être écroulé de rire au fond de lui. Alors que Goldie ne semblait se soucier de rien et parlait sans sourciller du largage de caissons contenant des personnes encore vivantes, elle paraissait complètement affolée par... une invasion de poux ! Cela le mit de bonne humeur de constater qu'elle n'était finalement pas si "froide" et son regard s'attendrit.
- Il faudrait en effet veiller à ce que la vermine ne s'installe pas, reprit-il plus sérieusement, d'autant que le temps qu'il nous reste sur ce vaisseau semble devoir se faire dans une hygiène restreinte, sinon totalement absente, si j'en crois ce qui a été dit par l'équipage (pénurie d'eau)...

Il entra dans le self et s'adressa à tout le monde

Excusez moi d'interrompre vos conversations Mais situation oblige.
Comme vous le savez tous le vaisseau conné des pertes d'énergie, et donc on cherche des volontaires qui pourrai nous aidai à larguer les caisson vides et ceux des morts (physique et clinique).

Alors quelqu'un?

Puis il se dirigea vers le distributeur et pris un de ces casse-dalle infame plus une vodka.

[HRP] oui oui Alekseï va la serrer cette main , il peut même signer quelques autographes .. [/HRP]

Celui avec qui il venait de discuter juste avant lui tendait sa main pour se présenter. Il disait s'appeller Thomas David. Cet homme semblait avoir foi en ce qu'il disait, bien qu'un léger malaise intérieur pouvait se lire sur son visage. Il attendait la réponse d'Alekseï, les yeux rivés sur lui. Alekseï quand à lui n'en pouvait plus, la discussion de toute à l'heure l'avait vidé complètement. Il saisit la main et tenta de la serrer tant bien que mal. Ses mains semblaient ne plus vouloir lui obéir.

*voix fatiguée à fort accent russe*

-Enchanté mon ami, je suis heureux de voir que je ne suis pas le seul à me préoccuper de l'environnement.....

Il regarda alors les gens tout autour de lui et ajouta:

- vous avez frappé à la bonne porte mon ami.

Alekseï laissa sa main retombé lourdement. Les signes de fatigue était visible par tous: Alekseï n'en pouvait plus. Il se laissa aller dans sa chaise et appuya sa tête sur la peaume de sa main...ainsi il pourrait tout de même suivre les conversations à venir. Même s'il ne pourrait pas tout comprendre, il pourrait néanmoins écouter..........Perdu dans ses pensées, il ne remarqua même pas que Patterson et Gambit continuait de discourir sur l'impact de l'Homme et de ses nuisances sur la planète et il ne remarqua même pas l'entrée de celle qui se faisait appeller Goldie. Somnolant à moitié, il put pourtant entendre quelques bribes de ce qu'elle disait........Elle parlait d'une invasion de poux et parlait de faire passer tout le monde à une inspection.....Rassemblant ses dernières forces, Alekseï articula:

*voix fatiguée à fort accent russe*

- Vous pouvez repartir Mademoiselle, ici il n'y a pas de poux. Nous sommes ici depuis quelques heures et personne ne s'est plaint de ses charmants insectes. De plus vous pouvez être porteuse sans le savoir, il aurait été plus judicieux de passer une annonce via l'interphone ou via le système de communication du shuttle pour éviter la propagation.......

Alekseï s'arrêta alors quelques instants, reprenant son souflle.....Alekseï devenait vite aigri lorsqu'il était fatigué et cette épidémie de poux faisait beaucoup trop de bruit pour ce qu'elle était.....

-.......Quand aux inspections je pense qu'elles sont inutiles car elle peuvent permettre la propagation plus rapidement. Une des solutions serait d'isoler les passagers après les avoir fait passer sous la douche.....Ainsi l'on serai sûr que la contamination serai stopper....au du moins nous l'espèrons.......Il doit bien y avoir un quelconque anti-poux sur ce vaisseau?

Sur ce, Alekseï se tut. Il n'en pouvait vraiment plus...il attendit alors la réaction de Goldie et des autres passagers.....

Thorn à son habitude passa d'abord la tête pour regarder qui se touvait dans le self, puis il entra.

"Hum !"Fit-il pour s'éclaircir la voix et pour que tout le monde l'écoute.

"Il faut effectivement de l'aide pour les cuves cryogéniques, plutot que rester ici sans rien faire, quelques personnes peuvent aider Slobodan et son équipe."

"Pour le problème de l'infection aux morbacs, j'ai un remède simple, efficace, ne consommant pas d'énergie."

"il doit bien y avoir une tondeuse mécanique à l'infirmerie. Ou un rasoir. Je suis volontaire, j'ai les qualifications requisent pour ça. Raser la tête des personnes infectées. Les morbacs résistent à l'eau et il n'y a pas d'eau de toute façons"

Thorn frotte son crane avec sa main, pour bien montrer de quoi il parle.

Meth venait de piger toute la subtilité du débat entre les écolos à la suite de l'explication de Patt', certes peu accadémique mais claire... Il l'en remercia d'un hochement de tête, mais resta silencieux pour écouter tout le monde déblatérer ses arguments. Il était songeur jusqu'au moment où une belle plante fit son apparation. Il était espanté devant tant de beauté ce qui pouvait se lire sur son visage : il était resté bouche bêt. Puis se remémorant de vieux souvenirs désagréables, il détourna son regard de Goldie, pensant que c'était le genre de fille à problème. Enfin arriva Thorn Tiger et son histoire de tondeuse. Meth souleva sa casquette des Yankees de sa main droite et passa son autre main sur le millimètre de cheveux qu'il avait sur le crâne en disant :

"On est d'jà passé par là vieux, mais demande voir à cette belle blonde si elle aurait pas b'soin d'tes services!!! Mais avis qu'ça doit grouiller dans sa toison..."

Sarah pénètre dans le self, une malette à la main. Elle observe la faune locale et réprime un soupire.

Je viens grignoter un morceau, c'est bien là, non ?

La jeune femme remarque la mine hilare d'une partie de l'assistance et l'air outré de ce qu'elle aurait classifiée comme une pétasse-bimbo-blondasse.

On s'est cassé un ongle ?

Hakkai fini son casse-dalle et son verre. Il se leva et déclara:

Bon à tout ceux qui sont volontaires, vous savez oû aller.

Il se dirigea vers la salle cryo.

J'arrive, mon gars...
*Gambit fait le tour de la pièce afin de garder une certaine distance entre le chien et lui, puis atteint enfin la porte*

*Reya n'avait pas bougé tout le temps que la blonde, que Patterson avait nommée "Goldie", lui adressait un regard indéchiffrable... donc effrayant !*
*Elle se demandait toujours si Goldie n'allait pas la dévorer toute crue...*

*Ses compagnons de table discutaient du problème de poux avec la nouvelle arrivante, et Reya espérait secrètement que Goldie puisse en oublier son existence.*

*Quand Goldie était entrée, elle avait levé le nez vers elle comme tous les autres, mais déjà, elle avait sursauté bien plus qu'eux, surprise par la de la brusquerie avec laquelle la blonde avait ouvert les portes...
...mais à présent, voilà que trois hommes entraient tout aussi brusquement !*

*Le premier s'installa tout seul et disparut ainsi de son champ de vision. Mais les deux suivants affichèrent une présence physique indéniables, avec leurs corps d'athlètes et leur regards noirs et assurés...
...C'était beaucoup de "violence" d'un coup pour la fragile jeune fille.
Elle réussit enfin à détourner ses yeux de la blonde, qui apparemment n'allait pas encore la tuer dans la minute, et se tourna vers Zoe pour un peu de support... mais elle constata que celle-ci s'était endormie !*

*La montagne de muscles et le gangsta parlaient de raser tout le monde pour éviter le problème de poux... Reya jeta un oeil sur une mèche de sa tignasse bleue et tenta de prendre la parole.*

"Euh... Avoir des poux ? Mais je... Je sors à peine de ma capsule cryo ! Mes cheveux étaient couverts de givre il y a encore quelques minutes. Les poux ne vivent pas en dessous de zéro ?
Et je n'ai pas fait l'échange de bonnet ou de linge qui aurait pu me contaminer en poux..."

*Puis soudain elle se tut... et baissa la tête.*
"Kono sêtâ... Demo... Uso..." marmonna-t-elle pour elle-même, en fixant le pull en laine de Patterson.

A la question de Patterson, les yeux de Goldie s'arrachèrent de la contemplation de la petite, vulénrable chose écarlate que se tenait à côté de Son homme sombre.
Elle le regarda froidement, tira une bouffée de sa cigarette puis lentement un sourire se dessina sur son visage qui devint angélique.
Dangereuse?
Elle s'avança vers lui de sa démarche féline et chaloupée puis douce et caline, elle posa sa tête sur sa poitrine et soupira d'aise.

- Tu sais, beau gosse...*caresse du bout de son doigt la ligne de la machoire masculine *...si j'avais des poux....*le laisse redescendre sur le t-shirt noir de Patterson*.... Je pense que tu ferais bien de te faire éxaminer aussi... *le petit doigt impertinent continue sa course sur les abdominaux*.... Il me semble que nous avons eu un rapprochement tous les deux...*il descent alors sur son ventre*.... et puis...* puis d'un geste un peu brusque et déroutant, Goldie pose sa main sur l'entre-jambe masculine*....dans ces cas-là, tu serais en quarantaine avec moi...

Ayant toujours sa main caressante à l'endroit le plus intime et sensible de l'anatomie de Patterson, Goldie leva les yeux vers lui. Elle semblait douce, un peu fragile et provocante, fascinante à la fois. Dans son attitude, toute trace de colère avait disparu.

Sentant le désir de l'homme monter en lui, elle eut un sourire énigmatique, troublant pour cet homme qui avait le don de lui tapper sur les nerfs. Elle eut du mal à détacher son regard troublant (troublé?) de lui alors que plusieurs personnes lui répondaient.
Il y eut d'abord Thomas qui eut grâce à ses yeux en prenant au sérieux cette épidémie puis le russe qui la prennait pour une idiote.
Sur un ton sec, elle lui répondit:

- Toi, le ruskof, tu crois tout savoir et en fin de compte sortis de tes bouquins, tu ne sais rien! Alors arrête de me traiter comme la dernière des ahuries! Premièrement, le mec qui s'occupe des annonces a rien trouver de mieux que de me fixer avec son regard de porcin, la bave aux lèvres...*chose tout à fait compréhensible au vu de la plastique parfaite de Goldie* Ensuite il me semble que tout le monde ici était en contact avec au moins une personne depuis son réveil donc je ne vois pas comment tu peux considérer être "sain" et je ne vois pas non plus pourquoi je metterai plus en danger que quelqu'un d'autre....

Une fois, sa répartie terminée, elle se reconcentra sur sa proie, son homme sombre, ignorant superbement la remarque de Sarah, se lêchant une lèvre, aguichante jsuqu'aux bouts des ongles.

- Alors beau brun, une petite inspection?


Hrp: Je précise en passant, pour ceux qui n'ont pas suivi le parcours de Goldie, qu'elle vient de se faire un shampoing anti-poux, juste avant que l'eau ne soit couper. Donc ne vous escrimez pas à lui chercher des poux dans les cheveux.Elle n'en a pas....Enfin de visible...

*Sous une table, toujours allongé à quelques pas de là, le chien lève une oreille aprés que quelqu'un ai parlé de poux et de raser tout le monde*

Y vont quand même pas me raser ces cons là...

*Croise ses deux pattes avant sur son museau et ferme les yeux pour échapper à cette inquiètude*

Il fut surpris par la réaction brutale de Goldie, qui jouait le chaud et le froid avec tout le monde, semblait-il. Quand elle sembla s'être à nouveau calmée pour aguicher Patterson, il en revint à son sujet, l'air grave.
- Quelqu'un connaît-il la limite d'un synthétiseur de nourriture ? On pourrait se procurer une grande bassine et la remplir d'eau que la machine nous procurera (j'imagine qu'il peut en servir de la chaude s'il proposait de l'eau avec le sachet de thé de Ol'Dirty Method, tout-à-l'heure ) et faire en sorte que tout le monde ait son tour pour s'y laver en vérifiant la présence de ces petites bêtes à chaque fois...
Le véritable problème qui va se poser, c'est celui des commodités s'il n'y a plus de système d'évacuation... il semble nécessaire de s'organiser pour ne pas risquer que la maladie s'installe.

Elle allait enfin pouvoir se sustanter, pensa t-elle en voyant "Self" gravé sur la porte, son dernier repas datait de ... peu importe. Entrouvrant silencieusement la porte elle se glissa silencieusement dans la pièce et écouta les uns et les autres pendant un petit moment, assez pour entendre des choses ininteressantes au possible sur les cheveux, parasites et autres synthetiseurs. Prenant alors une profonde inspiration elle siffla de toutes ses forces puis déclara

Eh les gars, je possède un brevet d'infirmière bien rangé dans mes affaires, je suis donc habilitée à traquer et éradiquer toutes les vermines imaginables regard en coin à Goldie.

Il faut en particulier prendre garde aux foyers d'infection qui peuvent se dissimuler dans les endroits les plus insoupconnés...

Suite à quoi elle se dirigea vers l'homme se tenant à côté de la blonde, et s'interposa sans pudeur aucune entre les deux, laissant Goldie trop surprise pour réagir...

Vous par exemple, beau mec... Il serait dommage qu'une chevelure aussi fine et soyeuse soit la cible de telles saletés, je connais un traitement simple qui l'empêchera et il se trouve que je suis une experte... ainsi que dans tout plein d'autres d'ailleurs...

Son regard se plongea dans le sien alors que son maquillage semblait s'animer, tel un oiseau de paradis desireux de montrer sa beauté à tous.
Deux doigts se glissèrent dans le ceinture de l'homme et entreprirent de le tirer doucement à elle... les visages étant plus proches que jamais...
La voix suave et captivante poursuivit sans prêter attention aux autres présents dans la pièce...

Mais... il faut aussi prendre soin des divers recoins propices à des désagréments, je peux m'en charger, j'ai un peu d'experience en la matière. Il est si facile de changer les désagréments en plaisir...

Passage rapide de la langue sur les lèvres, à peine perceptible...

Venez donc avec moi, je vais m'assurer que vous ne courez aucun risque, vous êtes en de bonnes, très bonnes mains...